Pas de prise d’assaut des rayons. Pas d’achats compulsifs. Juste des personnes seules ou des familles, venues faire leurs courses habituelles dans leur hypermarché.
"Je travaille la semaine, donc je fais toujours mes courses ce jour-là", lance un trentenaire.
Ce samedi à Antibes, le magasin Carrefour n’a pas connu de boom inhérent au confinement. Non, c’était plutôt calme. Loin d’une cohue potentiellement attendue.
"C’est strictement la même chose qu’un samedi habituel", assurent deux employés de l’enseigne. Ils ne sont pas pris de court.
L’attestation, une vieille habitude
Un bref coup d’œil en arrivant sur le parking à moitié vide permettait d’ailleurs de donner un aperçu. Hormis une poignée d’enseignes ouvertes en façade (pharmacie, fast-food…), tout le reste est bouclé. Seule l’enseigne de grande distribution assure le service.
L’occasion pour certains de sortir quelques heures de leur domicile. Masqués et disciplinés.
"On fait habituellement nos courses en semaine avec le drive, souffle un jeune couple masqué. On va dire que c’est une raison pour sortir."
Un prétexte, prévisible et autorisé. Quid de la balade journalière autorisée pendant une heure? "On sortira sûrement prendre l’air plus tard dans la journée. Ça nous fera une autre sortie."
Les enceintes de l’hypermarché s’activent de temps à autre, histoire de souffler quelques consignes de sécurité. Port du masque et distanciation sociale de rigueur. Les Antibois connaissent le refrain.
De retour sur écran ou en version papier, l’attestation en fait grincer certains. Les autres ont semble-t-il retrouvé leurs repères de confinés. Une vieille routine à laquelle ils sont hélas habitués…
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