Pains, viennoiseries, pissaladières... Il livre tous ses invendus à une clinique de Saint-Laurent-du-Var

La boulangerie et épicerie biologique Le Hangar, à Saint-Laurent-du-Var, livre depuis dix jours ses invendus à la clinique Arnault-Tzanck.

A. D. Publié le 06/04/2020 à 08:37, mis à jour le 06/04/2020 à 08:37
Quotidiennement ou tous les deux jours, la boulangerie et épicerie biologique Le Hangar offre une quinzaine de pains aux soignants de la clinique. Photo DR

Si la crise sanitaire frappe le pays de plein fouet, les actes de solidarité ne manquent pas. Chacun aide comme il le peut.

Depuis 10 jours, Le Hangar, à Saint-Laurent-du-Var ne déroge pas à la règle. La boulangerie et épicerie biologique livre ses invendus à la clinique Arnault-Tzanck.

"Au début, on pensait leur donner des plats comme de la choucroute mais les infirmiers nous ont dit que c’était compliqué pour eux de les préparer sur leur lieu de travail", explique Jean-Baptiste Todesco, le gérant.

une quinzaine de pains

Alors, pour ne pas compliquer les choses mais faire un petit geste tout de même, Le Hangar offre des pains, viennoiseries, pizzas ou pissaladières invendus.

"On a dû adapter nos horaires. Désormais on est ouvert que le matin. Mais la clientèle n’est pas régulière. Il y a des jours où on n’a plus rien à 11 heures et d’autres, quand il pleut par exemple, on vend très peu. On n’a pas encore trouvé notre rythme de croisière."

En moyenne, la boulangerie arrive à donner une bonne quinzaine de pains à la clinique. "Si ce n’est pas tous les jours, c’est au moins un jour sur deux. Ce sont des miches de 500 grammes que nous produisons. Elles se conservent quelques jours. Chaque soignant ramène son pain à la maison."

"C’est l’attention qui compte"

Du côté des soignants, ces petites attentions sont appréciées.

"Ça a été surprenant au début parce qu’on ne demande rien. Mais ça fait plaisir", confie Roman, infirmier en hospitalisation à domicile à la clinique Arnault-Tzanck.

"On se partage les pains au sein de l’équipe. Mais ça pourrait être autre chose, c’est l’attention qui compte, le fait que des gens pensent à nous. On a d’autres personnes qui nous offrent des choses. Par exemple un fleuriste nous livre des fleurs…"

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Nice-Matin

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