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« Une catastrophe ? C'est même pire que cela, en réalité cette saison ne s'annonce pas. » Dans son vaste camping-village de la côte orientale de la Corse, à Ghisonaccia, Alain Venturi ne se berce pas d'illusions : sur le plan touristique, l'été qui arrive ne ressemblera à aucun autre dans l'île.
Comme tous les professionnels du tourisme, le président de la Fédération régionale de l'hôtellerie de plein air nourrit de sérieuses inquiétudes à l'aube d'une saison qui ne démarre pas. Les chiffres suffisent à traduire l'ampleur de cette crise sans précédent : selon l'Agence de tourisme de la Corse (ATC), fin mai le taux d'occupation des établissements hôteliers ouverts était de… 1 %. Depuis le début de l'épidémie de coronavirus, le nombre de passagers à destination de l'île a diminué de plus d...
Que les Corses commencent par assumer les conséquences de leur haine des continentaux et autres "estrangers",
et que l’Etat arrête ses versement dans ce tonneau des danaïdes.
Il m'a été conté il y a fort longtemps que Charles Pasqua avait séparé la Corse (autrefois un seul département) en deux départements, uniquement dans le but d'y doubler les postes de fonctionnaires. Sur le modèle d'un autre qui fit la même chose auparavant, avec des petits pains.
Zones franches, aides publiques en tout genre, aménagement du territoire, subventions diverses et variées... Et économie parallèle... Pour un département français qui ne l'est que sur le papier...
24 ans de vacances estivales en Corse, enfin en Corse "du Nord", en Balagne précisément, une région magnifique, jamais de souci notable... Certes les habitudes locales qui nécessitent humilité et espèces (les CB ne sont pas leurs amis), mais bon, rien de rédhibitoire... Et puis le dernier été, 2019, en Corde du Sud, en famille à 4, nous nous sommes fait agresser et j'en ai fait les frais : point de suture, ITT de 30 jours pour mon épouse, mon ainée et moi, ma cadette s'en étant sortie. Ensuite, séances de soutien psy de retour sur le continent, cauchemars et traumatismes. Aujourd'hui je lis ces lignes, mon visage est marqué par les cicatrices des sutures. Je ne suis pas vindicatif, je pense juste à la lecture des commentaires que cette agressivité envers les "pinzuti" a commencé à causer la perte de clientèle sans compter les augmentations énormes des prix des traversées au coeur de l'été. Ils veulent un passeport sanitaire, qu'ils l'obtiennent ! L'indépendance, mais pas de problème ! 30 millions d'euros : allons-y... Les pinzuti paieront sur leurs impôts... Faisons-nous prendre pour des imbéciles jusqu'au bout... Tout cela pour un endroit devenu le bastion d'une haine ordinaire qui contraste cruellement avec la beauté inénarrable de cette île, Corse mais française. "Bonghjornu, Corsica"