Les personnes liées à l'église représentaient plus de la moitié des plus de 4.000 cas de coronavirus en Corée du Sud en février, lorsque le pays était l'un des premiers à subir le pire de l'épidémie dans le monde. A la date du 19 juillet, elles représentaient 38% des personnes contaminées au coronavirus, selon les autorités sanitaires.
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Craintes de stigmatisation
L'Eglise de Shincheonji de Jésus a affirmé que ses membres risquaient d'être victimes de stigmatisation sociale et de discrimination s'ils apparaissaient comme tels, dissuadant certains de répondre aux demandes officielles. Dans un communiqué publié samedi, l'organisation religieuse souligne que cette arrestation «ne constitue pas un verdict de culpabilité».
Lee Man-hee, poursuit le texte, n'était préoccupé que par des «demandes excessives» des autorités concernant des données à caractère personnel, et «n'a jamais ordonné» à ses subordonnés de retenir des informations.
Le suspect est également accusé d'avoir détourné 4,69 millions de dollars des fonds de l'Eglise et d'avoir organisé des événements religieux dans des installations publiques sans approbation.
La Corée du Sud est souvent citée comme un modèle dans la gestion de la crise sanitaire, avec son programme «dépistage, test et traitement». Trente et un nouveaux cas ont été enregistrés samedi, portant le total à 14 336, dans ce pays de 52 millions d'habitants.