Celebro que el FMI reconozca la posición argentina respecto de los procesos de endeudamiento.
— Alberto Fernández (@alferdez) 20 février 2020
Si todas las partes demuestran voluntad de acordar, podremos volver a crecer, honraremos nuestros compromisos y volveremos a tener una Argentina de pie. https://t.co/9gPKRm10eP pic.twitter.com/bPvc5zAY73
Deux mois après son entrée en fonction, le président argentin Alberto Fernandez, un péroniste de centre-gauche, avait déclaré qu'en l'état actuel, la dette de son pays n'était pas remboursable. Il a appelé le FMI et les créanciers de son pays à renégocier les délais, le capital et les intérêts de la dette.
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«Les autorités argentines s'efforcent de remédier à la situation économique et sociale difficile à laquelle le pays est confronté. Elles ont mis en oeuvre un ensemble de politiques pour faire face à l'augmentation de la pauvreté, tout en prenant des mesures pour stabiliser l'économie», ajoute le Fonds, qui estime toutefois que des efforts supplémentaires sont nécessaires pour réduire l'inflation.
La faute au prêt contracté par Mauricio Macri
Mais la dette et la capacité à rembourser les intérêts «se sont nettement détériorées par rapport à la dernière analyse de viabilité de la dette du FMI en juillet 2019» qui estimait que la dette était soutenable.
Depuis, le peso s'est déprécié de plus de 40%, les réserves internationales ont diminué d'environ 20 milliards de dollars et le PIB réel s'est contracté plus que prévu.
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L'Argentine avait remboursé la totalité de sa dette envers le FMI en 2006. Mais le gouvernement du libéral Mauricio Macri (2015-2019) a contracté en 2018 le plus gros prêt de l'histoire du Fonds pour 57 milliards de dollars, dont 44 milliards ont déjà été versés.
L'Argentine est aux prises avec la pire crise économique depuis 2001. L'économie est en récession depuis près de deux ans, l'inflation dépasse les 53% et le taux de pauvreté atteint près de 40%. Face à cette situation, Alberto Fernandez a renoncé aux derniers décaissements du FMI. Il a promis aux Argentins de ne pas rembourser la dette tant que la situation économique ne se serait pas améliorée.
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