PHOTOS. À la (re)découverte du Tignet, village aux trois visages

À dix kilomètres de Grasse, jouxtant les communes de Spéracèdes, Peymeinade et Saint-Cézaire-sur-Siagne, le Tignet resta longtemps une minuscule localité.

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Corinne Julien Bottoni Publié le 11/12/2019 à 15:45, mis à jour le 11/12/2019 à 15:45
Le Tignet, village aux trois visages. Photo Sébastien Botella

Avec son hameau des Veyans, le vieux village était l’unique Tignet jusqu’à l’orée des années 1980.

Depuis, une nouvelle agglomération s’est développée dans le Val, en lisière d’une forêt de pins, le long de la route de Draguignan, autrefois appelée le Grand Chemin.

Sur 200 mètres de dénivelé, de la Siagne au camp romain de Colle Basse, qui culmine à 600 mètres d’altitude, s’étend, en habitat dense ou dispersé, l’actuelle commune, sur un terroir de 1126 hectares.

La population permanente est passée de 118 habitants en 1947 à 3.063 résidents permanents aujourd’hui. Du vieux village, un panorama exceptionnel se déroule jusqu’au Val, avec pour seul horizon, la mer.

Le vieux village, les Veyans et le Val forment trois entités bien distinctes où se mêlent constructions d’antan, villas, pavillons et lotissements modernes, étalés à flanc de collines, au cœur d’une nature provençale composée d’oliviers, cyprès et plantes aromatiques odorantes.

un peu d'histoire

Le maire, François Balazun, tient à préserver le cadre paysager de la commune et son authenticité. Photo C. J. B..

Camp Ligure, passé sous la domination romaine, l’antique Antinhiacum est déserté après la peste de 1348. Déclaré inhabité cent ans plus tard, il se développe à la fin du XVe s.

En 1496, un acte d’habitation est passé entre le seigneur Balthazar de Cabris et 52 nouveaux habitants venus de Menton, Sainte-Agnès, Imperia et San Remo, qui commencent à exploiter les terres. L’histoire du Tignet se trouve alors étroitement liée à celle de Cabris.

La communauté sera reconnue en 1703. De là, commence la construction des maisons qui forment aujourd’hui l’ancien village. Le Tignet devient indépendant en 1790.

De nombreux vestiges du passé permettent de renouer avec l’histoire du village: le Castellaras, château de garnison érigé au XIIIe s., la voie romaine, l’ancien lieu cultuel dédié à Saint-Hilaire, les lavoirs et les ruines de la chapelle du quartier San-Peyre...

à voir, à faire

Le vieux village avec ses ruelles, ses placettes et ses traverses. Photo C. J. B..

Le vieux village avec ses ruelles, ses placettes et ses traverses.

L’ancienne église aujourd’hui pôle culturel Saint-Hilaire.

L’ancienne école communale devenue "L’Oustaou dou Tignet" une salle dévolue aux associations.

Le lavoir.

De nombreux vestiges du passé permettent de renouer avec l’histoire du village. Photo C. J. B..

Les vestiges de l’ancien tombeau d’une famille nobiliaire.

Les ruines du Castellaras, château de garnison du XIIIe siècle.

Les olivaies, cabanons en pierre, murs de restanques, érigés sous l’Ancien-Régime.

Les berges du canal de la Siagne.

Le tracé des Chemins de fer de Provence et le tunnel, devenu aujourd’hui une champignonnière.

à ne pas manquer

Estivales d’août et septembre; le trail de novembre; la grande auberge espagnole de septembre; la fête de Saint-Hilaire; les rencontres littéraires...

S’y rendre

Le Val du Tignet se trouve à 10km de Grasse par la 2062. Pour se rendre au vieux village, emprunter la D11, puis la D13.

S’y garer

Aucun problème pour se garer, avec plusieurs parkings gratuits répartis sur toute la commune. Photo C. J. B..

Aucun problème pour se garer, avec plusieurs parkings gratuits répartis sur toute la commune.

S’y restaurer

Plusieurs restaurants et cafés émaillent le Val du Tignet, avec menus et plats du jour pour toutes les bourses.

Y dormir

Pas d’hôtel, mais des gîtes et de nombreuses chambres d’hôtes. Se renseigner sur le site de la mairie.

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