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Les 5 chiffres à savoir sur Citymapper, l’appli qui cartonne

Nous sommes nombreux à utiliser Citymapper, mais nous ne savons pas grand-chose de cette startup britannique pas très bavarde quand il faut parler business. Voici les 5 chiffres à connaître sur cette appli qui peine encore à trouver son modèle économique.

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L'essayer, c'est l'adopter ! (Citymapper)

Par Fabiola Dor

Publié le 22 juil. 2019 à 18:13Mis à jour le 10 janv. 2020 à 09:42

Les applications traditionnelles comme Plans ou Google Maps ont complètement été délaissées pour… Citymapper ! Petit rappel pour les non-initiés : cette appli permet d’identifier les stations, les arrêts de bus et de station vélo les plus proches de votre localisation, dans les grandes villes du monde.

Autre élément très pratique, quand vous rentrez une adresse, l’appli vous propose plusieurs trajets alternatifs : à pieds, à vélo, en taxi ou en VTC, à trottinette, et en transports communs avec différentes combinaisons (bus, métros…) Le plus : un mode de consultation hors-ligne bien utile dans un métro dépourvu de 4G. Et la crème de la crème : des indications pour être le plus près de la bonne sortie, ou du couloir qui vous mène vers votre correspondance. 

Impossible d’avoir un chiffre exact sur le nombre d'utilisateurs, mais de 2013 à 2016, Citymapper était en tête des meilleures applications de l’App Store. En avril dernier Les Echos l’ont cité comme l’une des 5 startups londoniennes à suivre. Malgré ces signaux positifs, au-delà des partenariats avec des marques comme Uber ou Kapten la startup peine encore à trouver un modèle économique pérenne. 

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35 euros

C’est le prix du Citymapper Pass, une nouvelle formule hebdomadaire, expérimentée depuis février 2019 à Londres. En concurrence avec la Oyster Card, Citymapper propose un abonnement aux transports à l'aide d'une carte sans contact valable une semaine dans les deux premières zones du réseau de la capitale britannique, indique The Guardian.

Un an avant, la startup a lancé “Smart Ride”, un service de minibus qui avait pour objectif de créer une sorte de Uber des autobus. Après plusieurs rebondissements, la startup a décidé d’arrêter l’aventure. Dans un article publié sur Medium, le 12 juillet dernier, l’équipe explique sa volonté de se concentrer sur son service d’abonnement.

50 millions

Telle est la somme totale des fonds levés par la startup britannique. Après une première levée de fonds de 10 millions de dollars en 2014, la startup en fait une deuxième de 40 millions de dollars, deux ans plus tard. Avec ce tour de table, l’entreprise a été valorisée à plus de 350 millions d'euros. Cette enveloppe leur a permis d’élargir les équipes et de s’installer dans des pays émergents comme le Mexique.

41

Citymapper est implantée dans 41 villes en Europe, en Asie et aux Etats-Unis. En France seules 2 villes offrent les services de Citymapper : Lyon et Paris. Dans la capitale, l’arrivée de cet acteur londonien n’a pas été de tout repos… 

18.000

C’est le nombre de signataires de la pétition lancée en avril 2016, lors du bras de fer entre la RATP et Citymapper. Au début de l'aventure, la RATP a refusé de partager ses données en temps réel (incidents, travaux…) avec la startup.

Depuis août 2015 et la “loi Macron” sur la croissance et les mobilités, les sociétés de transport doivent mettre à disposition leurs données dans le cadre de “l’open data”. Avec cette loi, la RATP n’avait plus le choix, au grand bonheur de Citymapper.

2011

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C’est la date de lancement de Citymapper. La startup a été créée par Azmat Yusuf, 39 ans, un ancien de chez Google. Après des études aux Etats-Unis, un passage à l’INSEAD (business school privée française) en 2008, il pose ses valises à Londres en 2009 pour un emploi chez Google. L’idée de l’appli naît de sa frustration lors de son arrivée à la City. "Je pensais que j'étais le seul idiot à avoir besoin d'aide pour me repérer dans la ville, mais il s'est avéré que beaucoup de personnes étaient dans la même situation”, confie-t-il à un magazine britannique, dans l’une de ses rares prises de parole.

Fabiola Dor

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