Scandale sexuel dans la bonne société californienne, une fiction signée Karine Tuil
Avec «Les Choses humaines», Karine Tuil signe un roman habile autour d’une accusation de viol et de ses conséquences vertigineuses. Lauréate du Prix Interallié et du Goncourt des lycéens, elle est l’invitée de La Fureur de lire à Genève, le 21 novembre
Alexandre Farel, un brillant jeune homme apparemment sans histoire, a (aurait) violé Mila Wizman – la fille du nouveau compagnon de sa propre mère – après une soirée d’excès et dans le cadre d’un stupide bizutage. La victime dénonce son agresseur, qui se retrouve aux assises. Contrainte? Consentement? Se référant bien évidemment au mouvement #MeToo, ce thème délicat et douloureux se trouve au cœur du dernier livre de Karine Tuil, Les Choses humaines. L’auteure s’est inspirée de l’affaire dite de Stanford, qui a soulevé les passions aux Etats-Unis en 2016. Lauréate du Prix Interallié 2019 et du Goncourt des lycéens, elle sera l’invitée de la soirée d’ouverture du festival Fureur de lire, qui se tiendra à Genève du 21 au 24 novembre.
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