Leonardo Jardim: "La société est comme ça aujourd’hui, on critique facilement, les gens veulent tout changer"

Deux défaites en autant de matches, des blessés, un mercato qui n’avance pas aussi vite que prévu, Leonardo Jardim s’est présenté face à la presse à 48h de la réception de Nîmes avec l’envie de faire passer des messages, notamment sur les critiques qui s’abattent sur le club.

M.F. Publié le 23/08/2019 à 13:10, mis à jour le 23/08/2019 à 13:11
Leonardo Jardim. Photo Jean-François Ottonello

La préparation du match se fait-elle dans la sérénité ?
Oui, on est habitué à la pression du football, les joueurs, le staff, moi-même, ça fait partie de notre quotidien, de notre travail.

C’est une obligation de gagner, non ?
C’est toujours une obligation, c’est notre objectif quotidien. Rien n’a changé.

Est-il facile de se détacher psychologiquement de la saison dernière ?
Oui, c’est vrai qu’on est dans la continuité de l’an dernier malheureusement. Petit à petit, on fait venir des joueurs pour changer tout ça. Le recrutement de joueurs va permettre de créer une nouvelle dynamique.

Vous avez été soutenu par Oleg Petrov en milieu de semaine, est-ce important ?
Je donne de l’importance aux choses importantes, Oleg Petrov connaît le club et comment fonctionne le club. C’est plus important d’avoir son avis que de laisser parler ceux qui ne connaissent pas le club. Les gens ne connaissent que la fenêtre et la peinture extérieure mais ils font comme s’ils savaient comment était meublé l’intérieur de la maison, si j’ai un canapé, un chien. La société est comme ça aujourd’hui, on critique facilement, les gens veulent tout changer : de téléphone, de maison, de femme, d’homme, on est dans une société où on veut tout changer très vite.

Êtes-vous touché par les critiques ?
Je prends du recul tous les jours, sur la vie, sur mon travail, mon travail au club car je dois prendre des décisions car je connais comment est ma maison. On doit défendre mieux et marquer des buts pour changer les résultats. J’ai calculé, 6-7 joueurs seulement de mon effectif ont fait les six semaines de préparation, c’est tout.

Quid de la situation de Falcao ?
Je suis ici à défendre les anciens du club comme Subasic, Glik, Jemerson. Ils méritent le respect, ils travaillent. Il ne joue pas parce qu’il est blessé, il a une douleur au pied. Sa situation personnelle avec le club, je n’ai pas à m’immiscer dedans mais s’il est absent, c’est parce qu’il est blessé.

Il y a, actuellement, une pénurie au poste d’arrière droit avec la suspension d’Aguilar et l’état physique de Henrichs
On va essayer de récupérer Henrichs pour le match, s’il n’est pas là, on va bricoler un peu plus. C’est facile de critiquer, c’est plus difficile de trouver des solutions.

Où en est Pietro Pellegri ?
Il s’est entraîné normalement mais il a terminé celui de jeudi très, très fatigué. Peut-être qu’il pourra être sur le banc ou avec le groupe. Cela fait un an et demi qu’il ne joue pas mais il est affuté, concentré, il a envie de faire des belles choses.

Le profil de Slimani
Il est bon de la tête, capable de donner du poids offensif à l’équipe. Il a un profil différent de Ben Yedder, il va apporter une agressivité supplémentaire à l’équipe, il n’a que trois semaines de préparation dans les jambes mais il peut débuter. On a des solutions offensives pour ce match : Ben Yedder, Slimani, Keita Baldé qui avait un gros potentiel à la Lazio Rome. Il a des qualités mais il doit faire des efforts pour retrouver son niveau.

La réception de Nîmes
L’équipe a perdu beaucoup de joueurs importants mais ils ont une grosse envie, ils mettent de l’intensité, on doit faire attention. Ils ont des suspendus en défense centrale mais ils seront motivés.

“Rhôooooooooo!”

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Nice-Matin

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