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Google veut aider les villes à mesurer la pollution

Le moteur de recherche a mis en ligne un nouveau service qui ne manquera pas de faire débat

L'exemple de Manchester.
L'exemple de Manchester.

Google s’immisce dans le débat mondial sur la pollution et la qualité de l’air. La semaine passée, la multinationale a annoncé que son service Environmental Insights Explorer était désormais disponible en Europe, après avoir été lancé aux Etats-Unis. Ce service propose de fournir aux villes un tableau de bord affichant notamment les émissions de C02 des bâtiments, la pollution générée par les transports et le potentiel de l’énergie solaire dans ces territoires. En Europe, les villes de Birmingham, Manchester, Wolverhampton, Coventry, Dublin et Copenhague peuvent accéder à ces données, de même que leurs citoyens.

L’idée, pour Google, est de donner des outils pour conseiller les municipalités – où installer des pistes cyclables et des panneaux solaires, par exemple. En parallèle, le géant californien a même commencé à mesurer les niveaux de pollution via ses voitures travaillant pour son service Street View.

Tout cela semble fort louable. Mais il faudra aussi se demander, à terme, la dépendance que risquent d’avoir certaines villes par rapport aux services proposés par Google. Rien de tout cela ne sera gratuit et il est fort possible que la société cherche à enregistrer d’autres types de données. Aux villes, qui peuvent aujourd’hui toutes s’inscrire pour faire partie de ce programme, de se poser les bonnes questions.

A noter que l'extension de cette initiative intervient alors que le Guardian révélait vendredi que Google a financé des organisations climatosceptiques.

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