Cet article vous est offert
Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous
Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?

Ils ont choisi d’être ambassadeurs de la « start-up nation »

Des réseaux d’entrepreneurs high-tech français se sont lancés à la conquête du monde en 2015. Depuis, le nombre de « French Tech hubs » ne fait que croître. Témoignages de start-upers.

Par  et

Publié le 22 mai 2018 à 16h00, modifié le 22 mai 2018 à 16h00

Temps de Lecture 4 min.

Article réservé aux abonnés

« Les French Tech hubs, à savoir des réseaux de communautés d’entrepreneurs et d’investisseurs installés à l’étranger, se sont lancés à la conquête du monde en 2015, date de la première vague de labellisation »

Un train, soixante personnes et une vingtaine de start-up se retrouvent à la gare de Perpignan (Pyrénées-Orientales) pour un trajet digital direction Madrid, via Barcelone. En route, les entrepreneurs en herbe « pitchent » leur projet, discutent avec des coachs, rencontrent chefs d’entreprise et représentants d’institution.

Le train a franchi les Pyrénées le 20 juin 2017. « Le trajet a permis aux start-up de Perpignan de trouver un écho en Espagne et, en même temps, les Espagnols ont appris à mieux connaître le marché français », résume Dimitri Seigneuray, ambassadeur French Tech à Madrid.

Le train est aussi une belle métaphore résumant le rôle des « French Tech Hubs » : accélérer le développement des start-up françaises souhaitant s’implanter à l’étranger et renforcer l’attractivité de la French Tech à l’international auprès des entrepreneurs, investisseurs ou médias locaux.

La première vague

Les French Tech hubs, à savoir des réseaux de communautés d’entrepreneurs et d’investisseurs installés à l’étranger, se sont lancés à la conquête du monde en 2015, date de la première vague de labellisation. Depuis, leur nombre ne fait que croître : de New York à Sao Paulo, en passant par Moscou, Hongkong, Le Cap et Dubaï, vingt-deux French Tech hubs peuplent désormais le monde. Pour l’instant, les appels à candidature sont suspendus, le temps de consolider chacun de ces pôles et leurs interactions.

Derrière l’animation de ce réseau international, mais aussi le maillage national des « Métropoles French Tech », se trouve la Mission French Tech, une petite équipe d’une dizaine de personnes basées à Paris, au ministère de l’économie et des finances.

Lire aussi Article réservé à nos abonnés Des Métropoles French Tech jusqu’à Las Vegas

« Il y avait beaucoup d’entrepreneurs français à l’étranger, mais ils étaient dispersés. Au départ, le but était donc de créer un réseau, un écosystème lisible, à même de stimuler ces jeunes pousses, mais aussi de faire la promotion de la France en tant que start-up nation à l’étranger, notamment pour attirer les capital-risqueurs ou les talents face à des villes comme Londres ou Berlin », explique Adrien Cabo, responsable de la promotion et du réseau international de la Mission French Tech, dont le rôle est notamment d’identifier les ambassadeurs de ces hubs, de les aiguiller dans l’organisation d’événements French Tech locaux, et parfois de les soutenir financièrement pour des actions de plus grande ampleur.

160 start-up françaises à New York

Chaque French Tech hub dispose d’un site spécifique qui cartographie l’ensemble des acteurs de l’écosystème, des incubateurs aux espaces de coworking, en passant par les dispositifs d’aide ou programmes d’accélération. Les hubs s’appuient sur un pool de mentors qui connaissent bien l’écosystème local et qui sont prêts à aider les nouveaux venus. A New York, Jonathan Benhamou endosse ce rôle d’ambassadeur.

Il vous reste 54.19% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Lecture du Monde en cours sur un autre appareil.

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.