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5th Ward Weebie, mort du griot de la bounce

Le rappeur 5th Ward Weebie est mort. C’était un pionnier de la bounce, cette musique à danser des bayous de Louisiane. A La Nouvelle-Orléans, on pleure un conteur d’histoires qui transformait les drames en hits

Jerome Cosey, alias 5th Ward Weebie, icône de la Bounce. — © Charlotte Krieger
Jerome Cosey, alias 5th Ward Weebie, icône de la Bounce. — © Charlotte Krieger

Même les touristes de passage à La Nouvelle-Orléans, les amateurs de jazz ou de débauche qui s’agglutinent tous les week-ends dans ce royaume des cuivres et de la cuite, même ceux-là ne pouvaient pas ignorer l’existence du rappeur 5th Ward Weebie, mort le 9 janvier à l’âge de 42 ans. Sur Decatur Street, en plein cœur du Vieux Carré, dans la moelle historique de la ville, entre la House of Blues et le B.B. King Club, depuis plusieurs années, une fresque fait honneur à son visage gourmand. On reconnaît son crâne ras, ses lobes affaissés par le poids des diamants et les lunettes noires XXL, proportionnelles à la taille de son rire qui dévoilait ses canines dorées. Propulsé par une étincelle écarlate, le portrait crève le mur, comme le morceau auquel il fait référence.

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