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Autopilot : la Tesla conduit son chauffeur endormi pendant 11 km

L'Autopilot, nouveau Saint Christophe de la route
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La police californienne des autoroutes a suivi pendant 11 km une Tesla dont le conducteur s’était assoupi au volant pour cause d’ivresse. Grâce à l’Autopilot et au sang-froid des forces de l’ordre, le véhicule s’est arrêté tout seul sur le bas-côté de la route.

S'il y en a bien un qui peut remercier sa Tesla Model S et son système de pilotage semi-autonome, l'Autopilot, c'est bien Alexander Samek, son propriétaire. Selon nos confrères du Palo Alto Online qui ont rapporté l'incident vendredi dernier, la célèbre police des autoroutes California Highway Pa...

S'il y en a bien un qui peut remercier sa Tesla Model S et son système de pilotage semi-autonome, l'Autopilot, c'est bien Alexander Samek, son propriétaire. Selon nos confrères du Palo Alto Online qui ont rapporté l'incident vendredi dernier, la célèbre police des autoroutes California Highway Patrol (CHP) a dû intervenir pour stopper un véhicule dont le chauffeur s'était vraisemblablement endormi.

À 3 h 37 du matin, sur la route 101, un agent de la California Highway Patrol a remarqué une Tesla Model S roulant au-dessus de la vitesse autorisée, à 70 mph (soit 112 km/h). Prenant en chasse le véhicule pour l'arrêter, l'agent s'est aperçu que le conducteur était endormi au volant. Malgré les sirènes et les gyrophares, Alexander Samek, le conducteur, n'a aucunement réagi.

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Comme l'explique l'officier en charge des relations presse, l'agent intercepteur a soupçonné que la Tesla était en mode Autopilot. Il s'est donc placé avec son véhicule devant la Tesla, l'obligeant à ralentir pendant que deux autres véhicules de police venus en renfort se positionnaient à l'arrière et latéralement. Le quatuor ainsi formé a roulé pendant 7 min, parcourant 11 km avant que la Tesla ne s'arrête d'elle-même sur une sortie de l'autoroute. Selon la police, il a fallu un bon moment avant de pouvoir réveiller le conducteur sous l'emprise de l'alcool, comme l'a prouvé un test positif. Résultat, il a été incarcéré dans la prison du comté malgré son statut de commissaire à l'urbanisme de la Ville de Los Altos. Aux États-Unis, peu importe qui vous êtes, on ne plaisante pas avec l'alcool au volant.

Maître de son véhicule, avec ou sans aide à la conduite

En attendant que l'enquête détermine si, oui ou non, l'Autopilot était activé, la police s'est félicité qu'une telle technologie puisse exister, tout en rappelant que les conducteurs doivent rester maîtres de leurs véhicules, quelles que soient les circonstances. Comme le précise Palo Alto Online, ce n'est pas la première fois que ce type d'incident arrive. En janvier dernier, la police avait arrêté une Tesla dont le conducteur affichait une alcoolémie doublement supérieure à la limite légale. Le chauffeur avait reconnu avoir actionné l'Autopilot pour rentrer “tranquillement” chez lui.

Le point remarquable dans cette aventure, outre le sang-froid des forces de l'ordre, est la capacité de l'Autopilot à gérer la situation sans intervention du conducteur. Il n'est pas certain que sans cette aide le conducteur aurait évité l'accident. Ceci étant, pour que le système fonctionne, le conducteur devait forcément avoir les mains sur le volant, une condition sine qua non.

Comme l'avait affirmé Tesla par le passé suite à de nombreux incidents impliquant l'usage de l'Autopilot, “le pilote automatique Tesla ne prévient pas tous les accidents — une telle norme serait impossible —, mais il les rend beaucoup moins susceptibles de se produire”.

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