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GuerreLa Turquie lance son offensive en Syrie

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Des forces de l'Armée syrienne libre, soutenues par la Turquie, sont en formation lors de manœuvres militaires en vue d'une incursion turque prévue visant des combattants kurdes syriens, près de la ville d'Azaz. (7 octobre 2019)
Alors que le conflit a démarré il y a 9 ans, le président du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) Peter Maurer est en Syrie afin d'évaluer comment améliorer la réponse face aux besoins «énormes» qui affectent la population. (Mardi 11 mars 2020)
Après l'accord entre la Russie et la Turquie jeudi, un cessez-le-feu est entré en vigueur dans la nuit de jeudi à vendredi. Un calme «relatif» règne à Idleb. (5 mars 2020)

L'aviation et l'artillerie turques ont bombardé mercredi des régions voisines de la Turquie, notamment les zones de Tal Abyad et de Ras al-Aïn. Une offensive annoncée par le président Recep Tayyip Erdogan dont l'objectif est d'éloigner de la frontière la puissante milice kurde syrienne des Unités de protection du peuple (YPG).

Des «milliers de déplacés» ont fui les zones bombardées, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), qui a fait état d'au moins onze morts, dont huit civils.

Après les frappes turques, les forces kurdes ont déployé des combattants équipés de lance-roquettes, selon un correspondant de l'AFP. Les médias turcs ont rapporté que huit projectiles tirés par les YPG étaient tombés sur les villes turques frontalières d'Akçakale et de Nusaybin, sans faire état de victime.

Au moins 18'000 soldats

Baptisée «Source de paix», cette opération est menée par les forces armées turques et l'Armée nationale syrienne (ANS), des rebelles syriens soutenus par Ankara, a annoncé Recep Tayyip Erdogan sur Twitter. Au moins 18'000 combattants de l'ANS ont été mobilisés pour participer à l'offensive, a affirmé un de leurs porte-parole.

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Selon le président turc, cette opération vise «les terroristes des YPG» et du groupe Etat islamique (EI) et a pour but de mettre en place une «zone de sécurité» dans le nord-est de la Syrie. Celle-ci «va permettre le retour des réfugiés syriens dans leur pays», a-t-il ajouté, alors que le ministère turc de la Défense a assuré que tout était fait pour éviter les pertes civiles.

Alliées aux Occidentaux dans la lutte contre le groupe Etat islamique (EI), les YPG sont considérées par Ankara comme une organisation «terroriste», pour leurs liens avec le Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK).

«Les Etats-Unis ne soutiennent pas cette attaque et ont clairement indiqué à la Turquie que cette opération était une mauvaise idée», a souligné Donald Trump dans un bref communiqué.

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En début de semaine, c'est pourtant le retrait des troupes américaines de secteurs frontaliers en Syrie et les déclarations contradictoires de la Maison blanche qui ont ouvert la voie à l'offensive, avant que Donald Trump ne nuance ses propos et n'assure que Washington n'avait «pas abandonné les Kurdes».

«Mobilisation générale»

Quelques heures avant le début de l'offensive, les Kurdes de Syrie avaient décrété une «mobilisation générale» des habitants de la région, tout en appelant Moscou à intervenir pour faciliter le dialogue avec le régime de Damas.

Ce dernier s'est engagé à «contrecarrer toute agression» turque. Il s'est dit prêt à «accueillir dans son giron» la minorité kurde, qui a instauré une autonomie de facto dans le nord-est du pays.

Lors d'un entretien téléphonique, le président russe Vladimir Poutine a invité Recep Tayyip Erdogan à «bien réfléchir» avant de la lancer, a indiqué le Kremlin. Le chef de l'Etat turc a de son côté affirmé que l'offensive contribuerait à apporter «la paix et la stabilité» en Syrie, selon ses services.

Les Kurdes syriens prêts à se défendre

ats