Raphael Varane France

Équipe de France - Raphaël Varane : "Jeunes ou anciens, on est tous dans le même bateau"

De retour après le dernier rassemblement manqué pour cause de blessure, Raphaël Varane devrait bien récupéré une place de titulaire, d'autant plus assurée que Laurent Koscielny, forfait, a dû quitter le groupe en début de semaine. Le Madrilène, qui vient tout juste de prolonger son bail avec le Real Madrid, est prêt à assumer ses responsabilités. 

L'éventuelle charnière que vous formerez avec Samuel Umtiti n'a pas beaucoup d'expérience. Est-ce un problème ?

Les automatismes se créent en partie sur le terrain. Après, il faut une bonne communication. L'expérience et le temps de jeu ensemble c'est difficile à travailler. Mais tout ce qui est communication et placement, il faut le maîtriser. Il faut aussi discuter de la complémentarité. J'ai l'habitude de parler avec tout le monde, on s'entend très bien avec Samuel donc il n'y a aucun souci. 

Vous n'étiez pas présent face au Luxembourg (0-0). Quel bilan avez-vous tiré de ce match ?

C'est bien sûr une decéption. On a manqué d'efficacité. Globalement on a manqué de régularité sur cette campagne de qualifications. C'est aussi la marge de progression de ce groupe, essayer d'être performants dans la continuité. Maintenant on est premier avec deux matches devant nous donc on les aborde avec l'envie de gagner pour se qualifier.

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Serait-ce un problème de faire match nul face à la Bulgarie ? En d'autres termes, la victoires est-elle obligatoire pour se qualifier ?

L'objectif est clairement la victoire. On essaye toujours d'être positif et on a un objectif clair. On a toujours cette philosophie avant d'aborder un match. On n'est plus très loin de la fin de la période de qualifications donc les points sont de plus en plus importants. On ne pense pas à faire un éventuel match nul. 

Sentez-vous l'équipe de France un peu poissarde ces derniers temps ?

Non, j'espère qu'on n'a pas la poisse. L'équipe est première du groupe donc si on était poissard, on serait difficilement à cette place. Notre équipe est jeune et a des résultats. On a fait une contre performance face au Luxembourg mais il ne faut pas tout remettre en cause. 

Le souvenir des barrages face à l'UKraine vous aide-t-il à aborder ce genre de rendez-vous ?

C'est vrai que 2013 a servi d'expérience. Ça fait partie du vécu. Je pense que le fait de jouer au Real Madrid me sert aussi tout comme les grandes compétitions avec les Bleus. Ça sert à aborder les matches de manière sereine mais aussi avec beaucoup de détermination. On sait les erreurs à ne pas faire. 

L'Equipe de France a beaucoup de jeunes joueurs mais aussi des expérimentés. Qu'est-ce qui est le plus important ?

Il n'y a pas de choix particulier à faire, c'est le coach qui décide. Avoir un groupe jeune et dynamique permet d'avoir de l'insouciance mais c'est intéressant quand elle est mélangée avec l'expérience. Il faut s'appuyer sur toutes nos qualités. Ce qu'il faut par dessus tout, c'est de la solidarité. Jeunes ou anciens, on est tous dans le même bateau. 

En quoi est-ce qu'un terrain entouré d'une piste d'athlétisme peut changer un match ?

Je ne sais pas vraiment... Ça peut, peut-être, permettre de casser le rythme du match lorsque la balle sort. Il faut être capable de s'adapter. On a des joueurs d'expérience capables de s'adapter à tous les types de situations. 

Trouvez-vous des similitudes entre Didier Deschamps et Zinédine Zidane et imaginez vous Zidane sélectionneur un jour ?

Oui, ils ont certaines similitudes. Ils ont eu de belles carrières, ils ont beaucoup gagné. Ils ont cette tranquillité avant d'aborder les événements importants. Sélectionneur un jour ? Pourquoi pas. Il a montré ses qualtés d'entraîneur. Il a été un très grand joueur, c'est un grand entraîneur. Donc pouquoi pas ?

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