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Économie

Comment The Economist imagine la France de Macron... en 2027

Le 6 juillet le journal économique britannique, The Economist, a publié sa politique fiction pour la France jusqu’en 2027.

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Emmanuel Macron avant de donner son discours à la Conférence nationale des Territoires lundi 17 juillet 2017

The Economist se livre à un exercice de politique fiction plutôt favorable au président Emmanuel Macron. 

AFP

The Economist, le célèbre hebdomadaire britannique, dresse un avenir rempli de réussites pour la France macronienne dans un papier surréaliste intitulé "le miracle Macron". « Imaginez que le président arrive à transformer son pays et son continent ». C'est le point de départ de cette politique fiction. L’histoire s’étend de 2017 à 2026, soit dix années qui présuppose qu'Emmanuel Macron fera deux quinquennats. Le journal économique nous fait part des réussites mais aussi des erreurs qui seront commises par le président français. La trame de ce conte politique amène un souffle de positivité sur l’avenir de la France à l’image de l’attitude du président lors des élections présidentielles.

L’histoire commence par un 14 juillet de l’année 2026 où Emmanuel Macron aura changé de résidence présidentielle marquant le renouveau mené par ce président : « le président a parlé de son nouveau bâtiment présidentiel de verres et d’acier, fraîchement inauguré dans la banlieue parisienne de Seine-Saint-Denis ». Alors que les anciennes institutions, à l’image de l’Elysée qui devient en 2026 un musée, Macron prône la réunion entre Paris et sa banlieue avec son nouveau bureau présidentiel.

Le journal revient sur la domination du parti « En Marche! »  lors des élections législatives de 2017 où Emmanuel Macron « a sous-estimé l’idéalisme que représentent ses députés élus pour la première fois ». A contrario, The Economist prévoit des erreurs de débutants notamment quand il sur-estimera « son habilité à devancer Vladimir Poutine, et se fait embarquer dans une aventure malencontreuse contre l’incursion islamique au Niger ».

Macron devra également gérer le retour de Marion Maréchal-Le Pen. « Elle évinça Mme Le Pen dans un coup dynastique, éjectant sa clique de conseillers anti-euro. Retournant le parti à ses racines catholiques, la jeune télégénique Mme Maréchal-Le Pen a construit un formidable parti d'opposition nationaliste aidé par la fuite des radicaux républicains» écrit le journal dans sa politique fiction. Ces changements vont mettre ainsi en péril la réélection de l’actuel président.

« L’automne du mécontentement »

Dans peu de temps, c'est à dire fin 2017, la France sera dans ce que The Economist appelle « l’automne du mécontentement » où « grèves et manifestations contre la loi du travail » se multiplieront. Mais, il est dit que « le président tiendra ses choix ». Après des réformes sur le bien-être et l’emploi, « la confiance des investisseurs est revenu, et les entreprises ont commencé à investir et recruter » prédit le journal. A ce flot de bonnes nouvelles viendront s’ajouter des finances publiques françaises qui respecteront finalement les critères de Maastricht. L’engouement pour le président continue lorsque le journal annonce même que « grâce à son esprit volontaire, Paris a gagné son offre pour accueillir les Jeux Olympiques de 2024 ».

Des projets s’en suivent notamment pour réunir les parisiens en « effaçant les barrières clivantes du périphérique et en donnant aux banlieues l’étreinte symbolique qu’ils ont longtemps voulu ». Ainsi, ce sera Jacques-Antoine Granjon, selon The Economist, le premier maire du grand Paris, à l’origine de cette réforme. Ils prévoient aussi Xavier Niel, un soutien lors de l’élection présidentiel, comme ministre de l’éducation. Grâce à ce renouveau politique avec des personnalités bien connues de la scène économique, la France est à son apogée technologique à partir de la fin du premier quinquennat. C’est pourquoi, pour eux, Emmanuel Macron sera réélu en 2022.

Du point de vue international, « alors que l’économie allemande commence à souffrir des effets d’années de sous-investissements publique, la vigueur de la nouvelle économie française met au défi la domination allemande ». L’entente franco-allemande se voit améliorer notamment grâce à l’écartement du Royaume-Uni suite au Brexit mais aussi la méfiance allemande s’amoindrit en « voyant la France respectant les règles budgétaires européennes et montrant des signes de confiance économique ». Au moment du second mandat d’Emmanuel Macron, The Economist écrit que l’Allemagne sera plus réceptive. Et donc dans cette initiative pro-européenne mené par le président français « l’Allemagne accepte des discussions formelles sur des changements institutionnels, incluant la création d’un ministre des finances pour la zone euro et un budget commun ». Cette alliance politique tant attendue pour les pro-européens de la première heure a été même « au-delà des frontières de l’Europe » rapporte le journal, « incluant le changement climatique et l’inégalité dans le monde ». C’est ainsi que la confiance en l’Europe a été renoué.

L’histoire s’arrête le même jour qu’au début, le 14 juillet 2026 où l’on retrouve le président français dans son nouveau bureau à Seine-Saint-Denis où « il a décidé de quitté la politique après son second mandat » finit The Economist. Le rêve a du bon. 

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