Ne rien changer aux dépenses : quand Macron fait comme Hollande

Résorber la dette publique sans rien changer, c’est compliqué ! Une solution ratée par Hollande. C’est manifestement aussi la solution de Macron. Le changement, c’est très difficile.

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Ne rien changer aux dépenses : quand Macron fait comme Hollande

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 16 juillet 2017
- A +

Nathalie MP.

Quelle négligence de ma part ! Dans mon précédent article « spécial 14 juillet » que je consacre traditionnellement à des énigmes de chiffres et de lettres, j’ai complètement oublié de vous proposer un sixième problème d’une actualité brûlante, the problème qui agite fébrilement le microcosme politico-gouvernemental en ce début d’été :

Problème n° 6 : comment faire pour limiter l’inextinguible déficit de nos comptes publics ?

Et pour s’en tenir à l’avenir immédiat, à propos duquel il semblerait que nous soyons vaguement liés par deux-trois promesses régulièrement repoussées à l’égard de l’Union européenne, comment parvenir à boucler 2017 en rentrant dans les clous d’un déficit maxi de 3% et éviter de trop se gameller en 2018 ?

Fichu problème, sur lequel tout le monde s’arrache les cheveux depuis 1974, date du dernier budget excédentaire de l’État !

Ne rien changer aux spécialistes de la fiscalité

Ce n’est pourtant pas faute d’avoir mis nos meilleurs limiers sur le problème n° 6. De Giscard à Chirac, en passant par Hollande et Macron, des énarques, toujours des énarques et encore des énarques à l’Élysée et dans les ministères ! Parfois un polytechnicien ou un agrégé de ci ou ça, parfois même un spécialiste des implants capillaires, bref, la crème de la crème de la solution fiscale.

Depuis, la France grenouille dans la spirale infernale « dépenses, impôts, dette » avec le palmarès magnifique qu’on commence à bien connaître : médaille d’argent mondiale pour le taux de dépenses publiques sur PIB (57%) et médaille d’or européenne pour le taux de prélèvements obligatoires (45%) !

ne rien changer aux dépenses

ne rien changer aux prélèvements

Si, avec une redistribution pareille, on n’arrive pas à être le pays modèle du bonheur et du « vivrensemble », c’est à désespérer de Bercy, Saint-Germain des Prés, Le Monde, l’Obs, Piketty, Lordon et le canal Saint-Martin réunis !

Et pourtant, notre taux de chômage est à 9,6%, soit le double de ce qui se fait en Allemagne, aux Pays-Bas ou au Royaume-Uni, notre croissance est plus qu’atone (1,1% en 2016 contre 1,7% en moyenne dans la zone euro), nos performances éducatives sont médiocres et notre dette caracole résolument vers 100 % du PIB.

Sans compter que les taux d’intérêt pourraient bien remonter et alourdir dangereusement la facture.

C’est incompréhensible. Tant de bonnes intentions et si peu de résultats, comment est-ce possible ?

Il faut dire que l’équipe sortante Sapin-Eckert, toujours prête à vanter son « sérieux » sans raison, n’a rien négligé pour assurer le spectacle budgétaire avant les élections.

Ne rien changer aux promesses de campagne

Tout cela s’est finalement soldé par un formidable ratage de Hollande et du Parti socialiste. Il n’empêche que toutes les promesses sonnantes et trébuchantes lancées en 2016 (garantie jeunes, dégel du points d’indice des fonctionnaires…) ont dû être tenues dans le budget 2017 et qu’elles se sont traduites par des dépenses qu’il a bien fallu caser, ou plutôt cacher quelque part à coup de débours différés et de rentrées fiscales avancées. De quoi « fragiliser la trajectoire des finances publiques », disait Didier Migaud, Président de la Cour des Comptes, dès septembre 2016.

En effet, pas complètement abusée par les trucs et astuces des deux comiques de Bercy, la vénérable institution nous alerte depuis un bon moment sur les « insincérités » du budget 2017 concocté par le gouvernement sortant : le retour projeté à un déficit public de 2,8% est jugé « improbable », le taux de croissance envisagé à 1,5% « trop optimiste » et les économies de dépenses largement médiatisées sont qualifiées d’« irréalistes ».

Emmanuel Macron était-il trop pris par sa campagne électorale pleine de fraîcheur et d’élan printanier, était-il trop occupé par les réglages millimétrés de toutes ses apparitions publiques pour prêter l’oreille aux mises en garde de la Cour des Comptes sur ces triviales affaires de gros sous ?

La Cour des comptes ne compte toujours pas

Toujours est-il qu’il s’était engagé à faire 60 milliards d’euros d’économies dans les dépenses (en tendance, pas en valeur absolue, ne rêvons pas) tout en lançant parallèlement un plan d’investissement de 50 milliards d’euros. Depuis, il a promis en plus des fonds pour l’innovation (10 milliards), le Sahel, le minimum vieillesse et un pass-culture de 500 euros pour tous les jeunes à partir de 18 ans. Bref, aucun engagement sérieux de baisse des dépenses.

Des baisses d’impôt devaient également entrer en vigueur dès 2018 (exonération de la taxe d’habitation pour 80% des foyers fiscaux, limitation de l’ISF au patrimoine immobilier, transformation du CICE en baisse de charges) afin de provoquer un « choc pour l’emploi ». Financement ? Vague, si ce n’est une hausse de la CSG.

Or dès le lendemain de son long discours du 3 juillet adressé aux parlementaires réunis en grande pompe à Versailles, son propre Premier ministre Édouard Philippe, soudain angoissé ou rendu prudent par les derniers avertissements de la Cour des Comptes (29 juin), revenait le 4 juillet sur la plupart de ces mesures. Ce premier revirement ne fut pas officialisé n’importe où : juste dans le discours de politique générale du Premier ministre à l’Assemblée nationale.

Du sérieux, donc, ou du moins le croyait-on. Mais il semblerait que le duo Sapin-Eckert ait trouvé de dignes successeurs.

Un peu embêté d’avoir à revenir sur ses promesses de campagne dès les premières semaines de son mandat comme le premier Hollande venu, soumis à moquerie et contestation de toutes parts, y compris chez ses proches, Emmanuel Macron, dans un second revirement, a finalement décidé le 9 juillet de désavouer la plupart des déclarations de son Premier ministre à l’Assemblée pour s’en tenir au projet initial malgré la situation catastrophique de la comptabilité nationale.

La Cour des Comptes ayant expliqué qu’il fallait trouver au minimum 4,5 milliards d’euros pour boucler 2017 sans se faire remarquer encore une fois par l’Union européenne pour dépassement des 3%, les ministères ont été priés de trouver d’urgence des économies à faire.

Ne rien changer aux dépenses

Gérald Darmanin, le ministre de l’Action et des comptes publics, a donc eu l’occasion de montrer toute l’action dont il est capable. Dans une interview au Parisien le 10 juillet, il nous confirme d’abord que la France reste la France :

Ni les collectivités locales, ni la Sécurité sociale ne seront mises à contribution.

Il est vrai que nous ne parlons pas de n’importe quel pays. Nous parlons de la France, Mesdames et Messieurs, nous parlons de son merveilleux modèle social mondialement applaudi et envié. Et il est vrai aussi qu’avec la suppression de la taxe d’habitation pour 80% des ménages, les collectivités locales sont très inquiètes pour leurs financements. Il ne s’agirait pas de les braquer encore plus.

Donc seul l’État central est concerné par ce redoutable serrage de ceinture. Qu’on en juge :

Nous avons considéré qu’il y avait possibilité de réduire le train de vie des ministères : sur la gestion du parc des voitures, avec des appels d’offres mieux négociés, etc.

J’espère qu’il a pensé aux appels d’offre sur les ramettes de papier et les crayons de couleurs.

Bercy économiserait ainsi 268 millions d’euros sur son fonctionnement, Matignon 60 millions et le Quai d’Orsay 282 millions. L’Éducation nationale devrait aussi trouver 75 millions d’euros. Pour bien mesurer l’effort colossal que tout cela représente, rappelons qu’en 2016 nos dépenses publiques totales se sont montées à 1 257 milliard d’euros.

Autrement dit, on nous prend pour des idiots, on nous amuse, on nous endort avec une gesticulation grotesque pour économiser trois francs six sous vite fait bien fait. Mais pas un instant il n’est envisagé une remise à plat de la structure de nos dépenses.

Dépenser moins ? Ou dépenser ailleurs ?

C’est d’autant plus inquiétant que dans la même interview, Darmanin ajoute cette curieuse remarque :

(Dans l’Éducation nationale) nous allons tenir l’intégralité des promesses du président de la République. (…) Nous faisons justement des économies pour pouvoir mettre de l’argent là où nous en avons besoin.

Étrange. On croyait qu’on faisait des économies parce qu’on vivait au-dessus de nos moyens. Si c’est pour procéder à d’autres dépenses, même plus judicieuses aux yeux du gouvernement, cela ne changera rien à la situation globale.

Autre sujet d’inquiétude, les efforts réclamés aux ministères sont bizarrement répartis. En particulier, la Défense est plutôt mal traitée. C’est pourtant une attribution régalienne de l’État qui devrait à ce titre lui consacrer une certaine attention.

Or on lui demande des économies de 850 millions pour cette année, soit la plus grosse part des 4,5 milliards, alors que notre armée est engagée à l’extérieur (Irak, Syrie, Afrique) et que Macron lui-même avait promis de porter sa part dans les budgets à 2% du PIB pour faire face à la fois à son sous-équipement chronique et au retrait que les États-Unis disent vouloir opérer sur les théâtres internationaux. Fait rare, même le chef d’état-major des armées s’en est ému ouvertement, ce qui lui a valu un blâme public de la part du chef de l’État.

De là à penser que la véritable question qui préoccupe nos dirigeants consiste plutôt à savoir comment continuer à dépenser autant tout en ayant l’air de dépenser moins, il n’y a qu’un pas.

Conclusion : Macron va faire comme Hollande

On constate malheureusement une fois de plus que le problème n° 6 de l’équilibre, voire l’excédent, des comptes publics, est à nouveau traité de façon purement clientéliste et cosmétique. La superficialité et la visée à court-terme sont de règle.

La réduction des dépenses et le retour des budgets à l’équilibre n’est pas seulement une lubie bruxelloise visant à imposer « l’austérité » aux peuples européens par pure malice. C’est surtout la seule façon de parvenir à réduire progressivement notre dette, laquelle n’est pas autre chose qu’un impôt sur les prochaines générations ; puis de pouvoir ensuite baisser les impôts afin de dégager les capitaux que des chefs d’entreprises avisés investiront à leurs risques dans les activités motrices de notre prospérité future.

Force est de constater que le « dépassement des clivages » prôné par M. Macron ne va pas jusque là. Comme avant, nos élites politiques restent intimement convaincues que la dépense publique favorise l’économie (et leur réélection). Comme avant, il n’est aucunement question de réfléchir en profondeur à ce que nous coûte notre État-providence ou notre millefeuille administratif.

Aussi, pour résoudre le difficile problème n° 6 sans rien changer de ce qui nous handicape en profondeur, il reste à espérer que la France pourra capter quelques miettes de la croissance mondiale retrouvée. C’était la solution (ratée) de Hollande. C’est manifestement aussi la solution de Macron. Le changement, c’est très difficile.

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  • quand bien même je fais parti des travailleurs pauvres , quand bien même je nappreciais pas le programme dans son intégralité de fillon , je me dis qu’il aurait mieux fallut quelqu’un de sa trempe à la tête de mon pays ; macron a baisé tout le monde ……

  • Comme vous le dites, Madame, le gouvernement de la France est très difficile, mais en même temps, passionnant, si on considère qu’il y avait onze candidats en début de course. En début de mandat, le lauréat a sur les bras les ardoises laissées par le prédécesseur. Jusqu’ici il n’y a eu que des hommes qui sont parvenus à obtenir la charge.
    Ce qu’on a pas encore entendu, c’est la litanie de l’héritage du prédécesseur, celui qui a fait précisément échouer celui de Hollande, tout au long de ses cinq ans de pouvoir.
    Ce que Macron n’a pas encore commencé à dire. Mais il n’en pense peut-être pas moins.
    Laissons lui le temps de lever un certain nombre de handicaps structurels, dont les défenseurs sont déjà mobilisés.
    Sinon, c’est à désespérer de notre système politique, et la tutelle du FMI et de Bruxelles nous pend au nez.

    • Le problème est que l’héritage du prédécesseur est aussi celui de Macron! Voilà pourquoi il se garde bien d’aborder le sujet.

    • Macron peut difficilement accuser son mentor, vu que c’est lui qui a conseillé cette politique économique stupide et néfaste!

    • « c’est à désespérer de notre système politique, et la tutelle du FMI et de Bruxelles nous pend au nez »
      +1

  • La dette publique qui est fin 2016 égale à 105% de notre incalculable et insignifiant et incohérent PIB ne sera jamais remboursée.

    Le très « em ….nuyeux » étant que les prêteurs ( à l’état qui ne mérite pas sa majuscule) ce sont les gérants de nos banques et de nos caisses de retraite et de nos compagnies et donc de fait leurs « clients », nous.

  • Le gros soucis d’un banquier est de trouver des gens voulant s’endetter…le monde de la finance n’a jamais eu besoin d’un état économe ,et cela tombe bien , le roi de France à une passion , la banque,l’ex roi de France aimait tellement l’argent qu’il ne dépensait jamais le sien sauf pour fanfaronner au bras d’une gourgandine….pauvre France , nos politiciens sont tous du même moule , ils sont nés dans une corne d’abondance.

  • Jour après jour, semaine après semaine, l’évidence nous apparaît de plus en plus claire. Macron est socialiste comme Hollande (entre autres). L’étiquette a changé, le contenu est le même. Les résultats seront les mêmes aussi. Gare à 2022.

  • Nos « sociaux-démocrates » se fichent de nous et ils se fichent de la dette et du chômage (9 -11% ça leur va très bien!) . Sécurité sociale…pas touche, éducation nationale…pas touche, santé…pas touche. La réforme de l’état est une pantalonnade enarchique qu’on nous sert depuis 30 ans. L’état et la sécu ne se réforment pas… on réduit leurs périmètres ou rien. Si l’opposition de « droite » voulaient vraiment être « constructive » elle proposerait : le chèque scolaire et l’autonomie totale des écoles, la retraite par capitalisation pour tous, la fin de l’assurance maladie et de l’urssaf, remplacées par des assurances vraiment en concurrence (et pas un maquis de mutuelles qui se gavent tant que la sécu assure la base), avec une solidarité nationale de base financée par la CSG ou la TVA.

    • Parceque vous croyez que les assurances sont en concurrence ? Ouais, pour vous faire payer le plus possible ,loi unique du commerce.
      Changer la sécu ne changerait rien aux circuits médicaux , il faut changer les circuits médicaux en supprimant le lien les unissant à l’état , l’état client et pas complice!

  • Hélas, la faillite nous attend.

  • « Comment continuer à dépenser autant tout en ayant l’air de dépenser moins »…
    Merci donc à Nathalie MP pour cette synthèse de l’action politique actuelle et à venir de Jupiter Ier élu avec les suffrages de 16 pour cent des français.

  • Nos énarques en sont encore à croire, avec Keynes, que le déficit public stimule l’économie. Ils ne comprennent pas que la dépense publique ce sont des frais généraux qui viennent en déduction de la richesse créée par l’économie.

    • Tout à fait Jacques Peter, et en plus ils sont hypocrites : si au moins ils assumaient leur keynesianisme et leur politique de la dette et de la planche à billets genre : nous préfèrons un chômage de masse, une croissance molle et des déficits plutôt que de risquer des conflits sociaux et des « inégalités » (transitoire)….et nos sièges ! Leur problème c’est qu’en disant ça, les banques ne prêteraient plus, les taux d’intérêts augmenteraient et ce serait le Vénézuela, la Grèce ou le Chili d’Allende. C’est là toute la perversité et la drame de la sociale-démocratie : faire croire à la réforme pour pouvoir continuer à s’endetter à bas coût et garder sur le territoire quelques « riches pigeons » toujours prêts à casquer pour les « services publics » et la racaille importée ! Au moins en cas d’inflation massive et de faillite généralisée, les français seraient vaccinés du socialisme et acclameraient un Pinochet !

  • Vous êtes dure avec le « spécialiste des implants capillaires », c’est le seul qui avait trouvé un moyen efficace de réduire la pression fiscale. Certes uniquement la sienne, mais c’est déjà un premier pas… :-))

  • Moi président, j’ai une piste essentielle pour les économies : les rouleaux de PQ. Personne n’y a pensé, mais cela fera plus d’économies que leurs appels d’offres.

    Cela va roxer sec dans les ministères 🙂

  • Rien de nouveau: Macron c’était à l’évidence le candidat du status quo, à savoir la prolongation de l’endettement jusqu’à éclattement du système. Il a été élu pour ça et c’est exactement ce qu’il va faire.

  • Il est temps que Contrepoints ressorte une image prémonitoire d’il y a quelques mois ou un an.
    C’était un photomontage de Macron chaussé des lunettes de Hollande, avec la légende: Le changement, c’est pareil.

  • « Le changement c’est très difficile »…et ce n’est pas maintenant…même en marchant.

  • Nore république est un pays de rentes et de prébendes. Pour réformer, il faut casser toutes ces rentes. Or lesdits rentiers sont tous proches du pouvoir. Voilà pourquoi il ne passe rien.
    Pour vraiment réformer, il faut un homme (ou femme) qui se fiche de sa réélection et qui n ‘aura pas peur de casser le système pour mieux le reconstruire. Cela ne se fera pas sans grincements de dents ni sans quelques bonnes manifestations de rue de ceux qui, in fine, vont le plus bénéficier des réformes.
    L’autre solution eut été de payer pour tous ces rentiers qu’on élimine, mais pour cela il faut une trésorerie que le pays n’a pas.

  • C’est Macron qui a conseillé Hollande, pourquoi donc changerait-il alors que comme son mentor il n’a strictement aucune notion sur l’économie? Matière inintéressante en France, où les vrais économistes se comptent sur les doigts. Rappelez vous qu’en 2012 nos soi-disant économistes on appelé à voter Hollande car son programme économique était le meilleur! Cela veut tout dire.
    Lorsque nos universitaires et politiciens ignorants se donneront la peine d’étudier les sujets en question, et les posséderont, notre économies pourra enfin repartir !

  • Alors? Ca y est?
    On regrette le Roy Fainéant.
    Décidément, Macron, c’est énorme.

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