La publicité traditionnelle, c’est fini ! Vous savez celle qu’on retrouve à la TV et sur Internet. Sur YouTube par exemple, avant de regarder une vidéo. Celle-ci est particulièrement ennuyante. Il s’agit souvent de publicité non ciblée, ce qui la rend encore plus inutile. Tout ce qu’on attend, c’est de pouvoir cliquer sur le bouton « passer à la vidéo » !

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Il y a aussi celle du « Display ». Le Display, c’est le réseau de sites partenaires de Google, tous les sites qui ont choisi d’afficher les publicités des annonceurs de Google. On retrouve ces publicités un peu partout sur ces sites web.

Exemple sur www.eurosport.fr

C’est vrai qu’il y a un sérieux point en commun entre ma cave et le football !

On retrouve aussi les bannières « Display » sur la colonne de droite. Celles-ci sont généralement plus ciblées. Il s’agit plus souvent de publicités de reciblage.

Par exemple, il y a 2 jours, j’ai eu le malheur de regarder le prix d’un MacBook Pro sur le site de la Fnac. Voilà ce que j’ai retrouvé hier sur le site de Footmercato une fois mon Adblocker désactivé…

Ce n’est pas trop grave, j’avais besoin de visuels pour cet article !

En plus d’être promotionnel à mourir, ce genre de publicité est intrusive et ralentit même la navigation au sein des sites.

Si on exclut les publicités de la colonne de droite qui sont dédiées au reciblage, on peut dire que ces publicités sont peu pertinentes et donc inutiles aux yeux de l’internaute.

Bref, on y prête de moins en moins attention et c’est normal.

Hubspot, le roi de l’inbound marketing a publié en août 2016 un rapport statistique assez parlant sur l’inefficacité des publicités Display.

Le taux de clic sur les publicités Dislay est inférieur à 1%, 0.06% pour être exact, ce qui revient à dire que moins d’une personne sur 100 clique sur ces publicités.

D’ailleurs, je ne sais pas pour vous, mais moi, j’utilise un adblocker depuis longtemps sur mon navigateur. Du coup, je ne les vois jamais !

Pire encore, Google, en personne, travaille sur son propre Adblocker. C’est dire sur l’inefficacité de ce type de publicités.

Tout ça pour vous dire que :

  • Aujourd’hui, nous les internautes, nous ne voulons plus des publicités qui interrompent et qui ne sont pas pertinentes ;
  • Nous voulons des publicités immersives et adaptées à ce que nous recherchons.

Et la publicité sociale est en fait ce qui correspond le plus à nos besoins.

D’ailleurs, je ne pense même pas qu’on devrait y mettre le mot « publicité » dans l’expression.

La publicité sociale, c’est celle qu’on retrouve sur… les réseaux sociaux. Par nature, elle est immersive.

Elle s’intègre naturellement à la plateforme, de sorte qu’elle ne ressemble pas à de la publicité. Ce qui est tout le contraire des publicités du Display qui souvent n’a aucun rapport avec la nature du site autorisant ces annonces.

On la retrouve de plus en plus sur Facebook, Instagram, Twitter et même sur LinkedIn.

Ce que j’adore sur ce type de publicités, c’est qu’elles sont très ciblées (j’y reviendrai plus loin dans cet article) de sorte que j’ai plus tendance à cliquer ou à y prêter attention que sur les publicités traditionnelles.

Autre point positif : si ça ne vous plait pas, vous n’avez qu’à faire défiler votre fil d’actualités ou vous pouvez même choisir de cacher toute publicité qui ne vous intéresse pas.

En 2017, la publicité sociale va atteindre des sommets ! Des analystes prédisent que les dépenses en publicité sociale vont atteindre 35 milliards de dollars cette année.

Il est donc sérieusement temps de se lancer !

Pourquoi faire de la publicité sociale

Si vous n’êtes toujours pas convaincu par l’efficacité de la publicité sociale, la suite de cet article devrait vous faire changer d’avis 😉

#1 : Pour que l’on vous voie !

Si vous avez une page Facebook ou un compte Twitter, vous savez de quoi je parle, la portée organique de nos publications est faible.

Ça veut dire que quand vous postez une publication sur votre page, peu de gens vont la voir. La publicité sociale est idéale pour booster la portée de vos posts. Avec seulement 5€, vous pouvez atteindre plus de 1000 personnes. Même si vous avez peu de connaissances en publicité digitale, vous pouvez vous y familiariser en utilisant le booster de publications de Facebook.

Qu’est-ce qui fait que la portée organique des pages Facebook est très faible ?

D’abord, il y a cette statistique qui dit à peu près tout. Selon Sprout Social, il y a plus de 2 millions de marques qui font de la publicité Facebook.

Cela veut dire que lorsque vous publiez quelque chose sur Facebook, vous êtes en concurrence avec au moins 1.999.999 autres entreprises – et il ne s’agit que de celles qui font de la publicité. Ce n’est pas donc plus possible aujourd’hui de publier sur Facebook et atteindre la majorité de vos fans à moins de payer pour.

Mais il n’y a pas que la concurrence avec les autres entreprises qui a fait baisser la portée organique de nos publications.

L’algorithme de Facebook y est aussi pour quelque chose. Face à la croissance du nombre d’utilisateurs sur sa plateforme, Facebook a dû trouver un moyen d’organiser et classer les publications sur son réseau.

Par exemple, si vous avez 1000 amis et que vous aimez 100 pages, vous ne verrez pas toutes leurs publications lorsque vous vous connectez à Facebook. Ce n’est juste pas possible. Il n’y a pas assez de place.

L’algorithme de Facebook classe toutes les publications de vos amis et des pages que vous suivez selon leur pertinence pour VOUS.

Oui, Facebook et les autres réseaux sociaux ont compris une chose : leurs utilisateurs vont sur ces plateformes principalement pour se divertir, se détendre et suivre la vie de leur cercle d’amis et leur famille.

Ils n’y vont pas avec un but de consommation comme c’est le cas quand ils vont faire du shopping.

Ils ne veulent donc pas d’un fil d’actualités remplies de publications promotionnelles. Et ça Facebook l’a bien compris.

L’enjeu de Facebook pour ses utilisateurs est simple : proposer à chacun de ses utilisateurs des publications qu’ils aimeraient voir.

C’est pourquoi vous ne verrez jamais dans votre fil d’actualités plusieurs publications de marques l’une à la suite de l’autre.

Vos amis les plus proches et votre famille seront prioritaires

[easy-tweet tweet= »Facebook veut devenir votre journal personnel et non un catalogue produits ! » user= »@daniloduchesnes » hashtags= »#facebook #marketing »]

Pour en savoir plus sur les critères de classement de l’algorithme de Facebook, je vous donne rendez-vous dans cet article que j’ai écrit et qui explique le fonctionnement de l’algorithme de Facebook.

Après ce que je viens de vous dire, vous vous demandez « OK, mais comment est-ce que je peux me faire connaitre sans avoir l’air d’un vendeur ? ».

C’est simple, faites le maximum pour proposer un contenu natif (contenu adapté à la plateforme) dans vos publicités.

Faites tout pour que vos publicités ne ressemblent pas à des publicités.

Prenez un soin tout particulier à choisir vos images. Utilisez des images naturelles (voire même de vous). Évitez donc les « stock photos ».

Écrivez des textes accrocheurs (n’ayez pas peur d’écrire un texte plus long si vous êtes sur Facebook) avec un ton naturel et amical. Évitez à tout prix d’avoir l’air d’une entreprise !

Si vous êtes sur Facebook : posez des questions, mettez des emojis et n’hésitez pas non plus à utiliser la vidéo. Il s’agit du contenu qui attire le plus l’attention sur les réseaux sociaux aujourd’hui.

#2 : Pour profiter de possibilités de ciblage jamais vues auparavant

Vous vous rappelez ? En début d’article, je vous faisais remarquer que les publicités traditionnelles n’étaient pas vraiment ciblées…

Sur le social, c’est tout l’inverse. Personnellement, je trouve ça assez fou les possibilités de ciblage que propose Facebook. Regardez.

Vous pouvez cibler les résidents d’une ville ou d’un pays en particulier. Vous pouvez évidemment cibler selon la tranche d’âge.

Vous voulez cibler les hommes uniquement ? Pas de problème !

Vous pouvez cibler par langue.

Mais vous pouvez aller bien plus loin encore dans votre ciblage. Regardez cet exemple pris au hasard.

Vous pouvez vraiment vraiment être précis en ciblant votre audience selon leur niveau d’éducation, leurs intérêts (les pages qu’ils aiment déjà) et d’autres critères basés sur leur comportement (par exemple les personnes qui sont revenues de vacances ou qui ont leur anniversaire dans 2 jours !).

Vous pouvez même cibler les personnes qui utilisent l’iPhone 7, ce qui est intéressant si vous développez une application.

Ce ciblage ultra précis a pour conséquence que vous êtes moins susceptible de jeter votre argent par les fenêtres avec vos publicités.

Les possibilités de ciblage sur Facebook sont particulièrement puissantes.

Mais ce que je viens de vous montrer n’est qu’un aperçu des opportunités de ciblage bien plus larges encore.

Au lieu de montrer vos publicités à des personnes qui ne vont pas acheter, vous pouvez vous attendre à ce que la plupart des gens qui voient vos pubs vont au moins avoir un intérêt, même minime, pour votre marque ou vos produits.

Et même si les utilisateurs ne cliquent pas, certains se souviendront de votre marque.

#3 : Pour faire des économies !

Dernièrement, la publicité sociale est relativement bon marché. Même si les coûts par clic varient d’une plateforme à l’autre, cela coûte moins cher que la publicité sur Google Adwords ou diffuser une annonce à la TV, auquel on ne prêtera de toute façon pas attention…

En plus d’être bon marché, vous pouvez mesurer précisément le ROI de vos investissements publicitaires.

En effet, vous pouvez connaitre avec précision le nombre de personnes qui ont vu votre publicité, qui ont cliqué, qui ont interagit d’une quelconque manière (mention j’aime, commentaires, partages, etc.) ou convertit (achat d’un produit, inscription à un webinaire de vente, etc.).

Est-ce qu’il est possible de savoir précisément le nombre de personnes que vous touchez avec un spot publicitaire à la télévision ?

Pas vraiment… C’est plus difficilement mesurable.

À tout moment, vous pouvez donc connaitre la performance de vos publicités et choisir de limiter votre budget, voire de le couper.

Vous pouvez aussi A/B tester vos publicités, c’est-à-dire tester deux variations de votre publicité sur votre audience et voir celle qui fonctionne le mieux.

Idem pour les audiences, vous avez un doute sur votre cible ? Testez plusieurs audiences !

Une dernière chose dont vous n’avez pas besoin avec la publicité sociale : un gros budget. Peu importe la plateforme que vous choisissez, ces publicités ont un coût au clic relativement faible et vous pouvez commencer même avec 1€ par jour !

Vous n’avez pas non plus à vous inquiéter de dépenser des sommes folles du jour au lendemain si vos publicités ont du succès. Avec Facebook (et Instagram, depuis qu’ils appartiennent à Facebook), vous pouvez fixer un budget journalier. Ainsi, votre publicité arrête d’être diffusé une fois le budget atteint.

Donc si vous fixez un budget de 5€, vous savez que vous ne dépenserez pas plus de 5€. Point.

Conclusion

La publicité sociale, c’est l’avenir et il ne faut pas être un génie pour se dire qu’elle va progressivement remplacer la publicité traditionnelle.

Elle est particulièrement utile pour les petites entreprises qui voudraient se faire connaître, accélérer leur croissance ou générer des prospects pour leur business à moindre coût. Plus besoin d’être Coca-Cola pour toucher des milliers de personnes. C’est maintenant possible avec les réseaux sociaux.

Comme nous l’avons vu, les possibilités de ciblage ultra poussées et les outils d’analyse des publicités évitent de jeter son argent par les fenêtres.

Tout n’est pas rose pour autant. Étant donné qu’elles sont faciles d’accès, il y a de plus en plus d’annonceurs sur les réseaux sociaux, ce qui fait monter les enchères et rend ce type de publicités plus chères.

Il faut donc se lancer tant que c’est encore bon marché !

Ce qui est sûr, c’est que la publicité et la communication des entreprises ont changé, et ce pour le bien de tout le monde, aussi bien pour les entreprises que pour les particuliers.

En attendant, j’aimerais savoir : avez-vous déjà essayé la publicité sur Facebook et quels ont été vos résultats ?

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