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Qualité du médicament, la place du vétérinaire

Michaella Igoho-Moradel | 15.06.2017 à 12:11:19 |
Un vétérinaire donnant un médicament à un chien
© KatarzynaBialasiewicz – istock

De sa conception à sa distribution, la qualité du médicament vétérinaire est assurée, et ce jusqu’après sa commercialisation. Il peut arriver que des anomalies soient signalées par le fabricant à l’Agence nationale du médicament vétérinaire (ANMV). En tant qu’utilisateur, le praticien peut aussi jouer un rôle fondamental dans la détection des défauts qualité d’un produit.

La vie d’un médicament vétérinaire n’est pas de tout repos. Pour pouvoir le commercialiser, le laboratoire doit prouver que son produit est de bonne qualité. Ainsi, de la conception au lancement, l’industrie pharmaceutique vétérinaire est soumise à de fortes contraintes réglementaires. Cela passe, entre autres, par la standardisation des procédés de fabrication, qui induisent un niveau élevé de sécurité. Une série de contrôles menés tout au long de la chaîne de production permet, en amont et en aval, de garantir la qualité et la sécurité des spécialités mises sur le marché. Le problème de la qualité se pose encore autrement si l’on tient compte du développement croissant de la fabrication à l’étranger de matières premières et d’excipients. Que ce soit à l’échelon national, européen ou international, les audits et les inspections contribuent à protéger les utilisateurs. Par exemple, la Pharmacopée européenne constitue le squelette d’une assurance de bonne qualité attestant que les produits vendus respectent bien les bonnes pratiques de fabrication telles que prévues par les instances européennes en charge de cette question. En France, c’est l’Agence nationale du médicament vétérinaire (ANMV) qui effectue les contrôles des substances d’un bout à l’autre de la chaîne de fabrication afin d’assurer leur efficacité, leur sécurité et leur innocuité. Ces contrôles concernent aussi bien l’exactitude des informations portées à la partie qualité du dossier d’autorisation de mise sur le marché (AMM), la qualité de l’environnement de production que celle du matériel utilisé. Malgré ces vérifications, il est possible que des défauts soient détectés. À cet égard, le vétérinaire peut constituer une sentinelle de l’efficacité des produits qu’il utilise.

Retrouvez l'intégralité de cet article en pages 36-41 de La Semaine Vétérinaire n° 1724.

 

Michaella Igoho-Moradel
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