• Le légal face à l’arbitraire : que peut le droit dans la lutte de libération nationale des Palestiniens ? »
    Posted on avril 19, 2024 | Centre arabe de recherches et d’études politiques de Paris (CAREP Paris)
    PANEL 1 (en français) – 8 avril 2024 – Aurdip
    https://aurdip.org/le-legal-face-a-larbitraire-que-peut-le-droit-dans-la-lutte-de-liberation-na

    Que peuvent les Cours internationales ?

    Modération : Leila Seurat, CAREP Paris
    Intervenants :

    Francesca Albanese, Rapporteuse spéciale des Nations unies sur les TPO
    Emilio Dabed, Professeur adjoint, Osgoode Hall Law School
    Rima Hassan, Juriste
    Gilles Devers, Avocat
    https://www.youtube.com/watch?v=QSe4DUcZ7Hc&t=67s

  • TikTok Lite, la version de l’application qui rémunère ses spectateurs, dans le viseur de l’UE et de la France – Libération
    https://www.liberation.fr/economie/economie-numerique/tiktok-lite-la-version-de-lapplication-qui-remunere-ses-spectateurs-dans-le-viseur-de-lue-et-de-la-france-20240418_EYYC2SFT75ADLEWM6NPE2QATEE/?redirected=1
    https://www.liberation.fr/resizer/nL0rbM7qT88kC5mr4quTPEWWj0o=/1200x630/filters:format(jpg):quality(70):focal(3712x1370:3722x1380)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/RQESD7XPNNCRLLA2VKTML5FS2I.jpg

    Cette demande formelle intervient dans le cadre de la nouvelle législation européenne sur les services numériques (DSA) et concerne « l’impact potentiel du nouveau programme de “récompenses” sur la protection des mineurs et la santé mentale des utilisateurs », notamment « la stimulation potentielle du comportement addictif », a précisé la Commission.

    Discrètement lancé fin mars, TikTok Lite, propriété de l’entreprise chinoise ByteDance, récompense les utilisateurs avec des jetons s’ils se connectent quotidiennement s’ils passent du temps à regarder des vidéos (avec une limite de 60 à 85 min par jour) et s’ils font certaines actions, comme aimer des vidéos ou suivre des créateurs de contenus. Ces pièces sont ensuite échangeables contre des cartes-cadeaux sur des sites partenaires, comme Amazon. Ce principe de « gamification », qui s’appuie sur les mécaniques du jeu, « est un phénomène de création de dépendance connu et problématique », remarque auprès de l’AFP Anne Cordier, professeure en sciences de l’information et de la communication à l’université de Lorraine.

    Le réseau social a rappelé à plusieurs reprises que seules les personnes âgées de 18 ans ou plus pouvaient collecter des points et qu’il appliquait des procédures pour s’assurer de l’âge des utilisateurs. Un selfie avec une pièce d’identité, un selfie vidéo ou une autorisation de carte bancaire est ainsi nécessaire pour convertir les pièces en bons d’achat.

    Mais l’entreprise peine à convaincre. « C’est le top de l’hypocrisie », déplore Anne Cordier. « Ils savent pertinemment que le contournement sera possible ». « L’âge est très compliqué à vérifier. On peut toujours prendre la carte bancaire de ses parents », abonde Maria Mercanti-Guérin, maître de conférences en marketing digital à l’Institut d’administration des entreprises de Paris

    #TikTok #Anne_Cordier #Economie_attention

  • Budget 2023 : 1 milliard d’euros prévu pour la formation des enseignants n’a pas été dépensé (Cour des comptes)
    https://www.aefinfo.fr/depeche/710991

    Mais ce que démontre principalement le rapport est que « les mesures programmées en LFI [Loi de finances initiale] ont été sous-exécutées de 1,31 Md€ ». La raison principale ? « La sous-consommation des dépenses de formation, qui s’élève à 1 022,2 M€ », soit 62,5 % des crédits engagés à ce titre. Cette sous-consommation des crédits dédiés à la #formation [initiale et continue] est constatée depuis plusieurs années. Pis : depuis 2018, la part de ces crédits non consommés augmente chaque année, puisqu’elle était de 13 % en 2018 et donc de 62,5 % en 2023, « une envergure inédite », analyse la Cour.

    Pour 2023, le ministère explique à la Cour des comptes cette sous-consommation « par la baisse des effectifs de stagiaires en formation initiale, des abandons de lauréats en cours de formation ou encore l’impact de la réforme du concours mise en œuvre en 2022 qui limite aux seuls agents non titulaires d’un master Meef l’exercice à mi-temps lors de leur année de stage ».

    La Cour des comptes remarque par ailleurs que les crédits alloués pour la formation « ne concourent pas dans leur majorité à la formation des #enseignants, mais font office de réserve consommée sur d’autres postes de dépenses, remettant en cause la sincérité de cette inscription budgétaire ».

  • Dostoïevski contre la Babylone occidentale…
    https://www.dedefensa.org/article/dostoievski-contre-la-babylone-occidentale

    Dostoïevski contre la Babylone occidentale…

    Un voyage méconnu du maître russe se nomme Notes d’hiver sur des impressions d’été. Il évoque l’apogée de la civilisation bourgeoise et industrielle (vers 1860 donc) dans ses deux capitales, Londres et Paris.

    Ici il ne s’agit pas comme dans Crocodile d’un conte fantastique et comique (voyez mon livre, que les roumains m’ont fait l’honneur de traduire et publier), mais d’un ensemble de réflexions face à la grande modernité. Les cibles de ce voyage sont donc surtout Londres et Paris, les deux capitales les plus avancées alors de cet occident modèle qui fonctionne en mode turbo maintenant, contre le monde (toujours…) et contre sa population toujours plus hébétée et « hallucinée » (Guénon).

    Ce qui est clair c’est que la civilisation (l’anticivilisation de Guénon) est (...)

  • Comme toujours, Allan BARTE a fort bien résumé le discours pétainiste de Gabriel Attal…


    https://www.francetvinfo.fr/societe/education/education-les-annonces-de-gabriel-attal-jugees-inutiles-voire-catastrop

    Éducation : les annonces de Gabriel Attal jugées inutiles voire « catastrophiques » par des avocats et des magistrats

    Le plan d’action présenté jeudi par Premier ministre pour lutter contre les violences impliquant des mineurs est « parfaitement populiste », affirme une avocate en Seine-Saint-Denis.

    Chez Meriem Ghenim, avocate au barreau de Seine-Saint-Denis, la surprise a laissé place à beaucoup de colère : « Ces annonces sont parfaitement populistes. En l’état actuel des textes, rappelle-t-elle, les mineurs sont déjà sanctionnés et peuvent prendre des sanctions extrêmement lourdes allant jusqu’à la prison . »...

  • L’Australie exhorte ses ressortissants à quitter Israël et les territoires palestiniens | Les Nouvelles Calédoniennes
    https://www.lnc.nc/article/pacifique/australie/l-australie-exhorte-ses-ressortissants-a-quitter-israel-et-les-territoires-pales

    Dans une note du ministère des Affaires étrangères diffusée ce vendredi, l’Australie incite ses ressortissants à quitter Israël et les territoires palestiniens après que des explosions ont été entendues en Iran et en Syrie, faisant craindre une régionalisation du conflit Israël-Hamas.

    Evoquant une « forte menace de représailles militaires et d’attaques terroristes », Canberra « exhorte les Australiens en Israël et dans les territoires palestiniens occupés à s’en aller, s’ils sont certains de pouvoir le faire en toute sécurité », a écrit le ministère des Affaires étrangères dans une note. L’Australie avait auparavant appelé ses citoyens à éviter ces deux zones et, en cas d’inquiétude, à partir.

  • Blinken Has Not Sanctioned Israeli Units Linked to Killings, Rapes Despite Staff Recommendations — ProPublica
    https://www.propublica.org/article/israel-gaza-blinken-leahy-sanctions-human-rights-violations

    Multiple State Department officials who have worked on Israeli relations said that Blinken’s inaction has undermined Biden’s public criticism, sending a message to the Israelis that the administration was not willing to take serious steps.

    The recommendations came from a special committee of State Department officials known as the Israel Leahy Vetting Forum. The panel, made up of Middle East and human rights experts, is named for former Sen. Patrick Leahy, D-Vt., the chief author of 1997 laws that requires the U.S. to cut off assistance to any foreign military or law enforcement units — from battalions of soldiers to police stations — that are credibly accused of flagrant human rights violations.

    #impunité #états-unis

  • n’est pas et n’a jamais été très rimbaldienne : elle reconnaît que le ceusse a écrit deux-trois trucs techniquement pas mal (mais, à choisir, son injustement éclipsé compère Verlaine s’en euh... s’en tirait plus efficacement), elle admet que sa vie de patachon était hors du commun (mais dans le genre mâche-laurier qui a roulé sa bosse elle préfère aduler Eberhardt, qui fut un temps considérée comme sa fille spirituelle et qui a vécu des trucs idéologiquement moins douteux et mille fois plus inspirants), cependant et au pas très humble avis de votre vieille acariâtre préférée il n’y a pas non plus dans l’œuvre ou l’existence du Carolopolitain de quoi casser trois pattes à un canard, et son statut de super-star de la poésie est largement usurpé.

    Pourquoi la Garreau déblatère-t-elle cela tout à trac ? Parce qu’elle a tenté de regarder hier soir « Splendide Hôtel : un voyant en enfer », sorte d’objet cinématographique mal défini qui traînait sur le site d’Arte. Las ! se proposant de gloser autour des pérégrinations arabo-africaines du poète auto-déchu le film dérive en une espèce de voyage hallucinatoire sans grande cohérence, et les perpétuels anachronismes paraissant à l’image empêchent tout ancrage dans quelque époque ou réalité que ce soit. Ça aurait pu être une bonne idée, un bon parti pris, l’envie de montrer un certain universalisme du propos : au lieu de cela ça s’enlise dans un verbiage masturbatoire, on sent bien qu’en tombant dans toutes les caricatures le cinéaste se gargarise du génie qu’il est persuadé posséder, et après une grosse demi-heure de visionnage la vieille spectatrice s’endormit devant son écran comme la bienheureuse qu’elle n’est pas.

    Qui plus outre elle est presque sûre que si ce Rimbaud vivait actuellement le ceusse serait un petit arriviste macrono-lepeniste ou lepeno-macroniste ; c’est tout à fait le genre.

    Flûte, ce dazibao est aussi décousu que le film qu’il était censé éreinter.

    #MamieNicoleEstAigrie.

    • La jambe de Rimbaud
      De retour à Marseille
      Comme un affreux cargo
      Chargé d’étrons vermeils
      Dérive en immondices
      À travers les égouts
      La beauté fut assise
      Un soir sur ce genou

      Horreur Harrar Arthur
      & tu l’as injuriée
      Horreur Harrar Arthur
      Tu l’as trouvée amère…/…La beauté ?

      Une saison en enfer
      Foudroie l’Abyssinie
      Ô sorcière ô misère
      Ô haine ô guerre voici
      Le temps des assassins
      Que tu sponsorisas
      En livrant tous tes flingues
      Au royaume de Choa

      Horreur Harrar Arthur
      Ô Bentley ô château
      Horreur Harrar Arthur
      Quelle âme, Arthur…/…Est sans défaut ?

      Les poètes aujourd’hui
      Ont la farce plus tranquille
      Quand ils chantent au profit
      Des derniers Danakils
      Juste une affaire d’honneur
      Mouillée de quelques larmes
      C’est quand même un des leurs
      Qui fournissait les armes

      Horreur Harrar Arthur
      T’ es vraiment d’outre-tombe
      Horreur Harrar Arthur
      & pas de commission
      Horreur Harrar Arthur
      & pas de cresson bleu
      Horreur Harrar Arthur
      Où la lumière pleut

      (HF Thiéfaine)

  • Les #castes et l’État en #Inde
    https://laviedesidees.fr/castes-Etat-Inde-Entretien-Rohini-Somanathan

    Les quotas en Inde contribuent à l’émancipation des basses castes tout en produisant des effets pervers difficiles à maîtriser. Rohini Somanathan s’interroge sur le bon équilibre entre politiques de discrimination positive ciblées et politiques publiques à vocation universelle.

    #International #colonialisme #Entretiens_vidéo #CASBS

  • Et si on laissait réellement à des IA les rênes d’un site ?
    https://threadreaderapp.com/thread/1649163855375769613?refresh=1713511502


    #merdification

    Il y a quelques semaines, j’ai voulu tenter une expérience.
    Et si on laissait réellement à des IA les rênes d’un site ? J’ai donc créé un network de sites gérés à 100% par des IA (#chatGPT notamment), totalement autonomes… Le network Generation !
    Thread explicatif ⤵️⤵️ Image
    2 sites, l’un qui est un site de news technologiques, et l’autre est un site de recettes de cuisines. Les 2 fonctionnent aujourd’hui sans aucune intervention humaine, et crées du contenus « original », en choisissant leurs sujets. Image
    Le 2nd d’abord, cuisine-generation.fr/un site de cuisine, qui crées de nouvelles recettes originales chaque jour, ainsi que les photos (qui n’existent donc pas non plus) – déjà 380 recettes, inventées ! Image
    Cuisine Generation - La cuisine générée, pour vous !
    Une touche fruitée Les plats en sauce
    https://www.cuisine-generation.fr/un
    Géré par 4 chefs (qui n’existent pas donc) eux-mêmes inventés par des IA.
    Allez vous trouver l’anagramme derrière les noms ? ImageImageImageImage
    Des recettes de saison, toujours originales et personnalisées par les "chefs génératifs" ImageImageImageImage
    De belles recettes, qui donnent envie !
    Je n’ai pas encore fait de recettes du site mais si jamais vous êtes tentés, n’hésitez pas à faire un retour et une comparaison avec l’image créée par l’IA ! ImageImageImageImage
    Chaque « chef » met sa touche de personnalité, anecdotes, avec humour ! ImageImageImageImage
    Le 2nd site, tech-generation.fr Tech Generation est un site de news tech, avec déjà plus de 750 articles. Le constat est que la majorité des news tech sont à 80% des reprises de sites américains, et reformulés… (je ne critique pas du tout c’est même essentiel) Image
    Tech Generation - La technologie générée autrement
    https://www.tech-generation.fr
    On retrouve ici aussi 2 « journalistes génératifs » avec chacun leur style ImageImage
    Les sources sont toujours indiquées, les articles sont des résumées et des reformulations avec « la patte » de chaque journaliste (humoristique, enquête…) ImageImageImageImage
    Premier test de turing réussi, le site est « validé » pour fonctionner dans google news (après ça vaut ce que ça vaut comme vérification...) Image
    Non seulement les traductions sont bonnes, et contextualisés, mais ce ne sont pas juste des traductions mais bien une réécriture dans un cadre précis (ordre, taille du texte, style…) Exemple avec cet article, avec un texte bien travaillé tech-generation.fr/2023/04/11/eto… ImageImage
    Étoile explosive : Cas A, la nébuleuse qui en met plein la vue ! - Tech Generation
    « Espace, la dernière frontière… » Comme le dit si bien la citation célèbre de Star Trek, l’espace est un territoire infini, recelant de mystères et de découvertes en tous genres. Aujourd’hui, nous al…
    https://www.tech-generation.fr/2023/04/11/etoile-explosive-cas-a-la-nebuleuse-qui-en-met-plein-la-vue
    L’IA (#ChatGPT) est connectée à différents flux RSS, et décide seules des sujets à garder en regardant ce qui est déjà publiée, pour éviter les doublons, et sous contraintes. Ensuite chaque article à réécrire est donnée à un des journalistes, avec son style.
    Bien entendu avec peu de publicités, les visites sont encore faibles et le référencement aussi (même s augmente assez rapidement vu le contenu généré), mais il faut imaginer qu’avec un budget marketing très limité on peut bumper ce type de sites facilement. Et être bien référencé ImageImage
    A noter, à aucun moment le fait que ces sites soient « générés » n’est pas vraiment caché, les mentions légales (écrites par GPT aussi) explicitent bien le directeur de publication notamment ^^ ImageImage
    Alors à quoi s’attendre ? De nombreux journaux commencent déjà à utiliser la partie image, en faisant attention
    L’IA bouscule et inquiète le monde de l’image
    Des médias et des entreprises commencent à utiliser des clichés produits avec les logiciels d’intelligence artificielle Midjourney ou Dall-E 2. Des photographes et des illustrateurs estiment leurs dro…
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2023/04/11/l-ia-bouscule-et-inquiete-le-monde-de-l-image_6169004_3234.html
    Cela fait des années que des journaux utilisent déjà des IA pour rédiger, (quelques articles sur CNET qui s’est fait attraper)
    engadget.com/cnet-gets-caug…

    futurism.com/leaked-message…

    CNET has used an AI to write financial explainers nearly 75 times since November
    Turns out CNET has been using AI to write financial explainers and only mumblecoughed that it was doing so.
    https://www.engadget.com/cnet-gets-caught-playing-ai-mad-libs-with-its-financial-news-coverage-0010
    Leaked Messages Show How CNET’s Parent Company Really Sees AI-Generated Content
    Leaked messages from CNET’s parent company, Red Ventures, show deep concern about a potential consequence of AI-generated content.
    https://futurism.com/leaked-messages-cnet-red-ventures-ai
    Inside CNET’s AI-powered SEO money machine
    CNET employees are wondering : what’s AI and what’s not ?
    https://www.theverge.com/2023/1/19/23562966/cnet-ai-written-stories-red-ventures-seo-marketing
    Certaines entreprises vont même plus loin et pense pouvoir se passer de certains métiers
    Mon avis est différent, c’est plutôt un complément pour accélérer les travail
    Cette entreprise veut remplacer ses graphistes et rédacteurs externes par l’IA générative
    L’entreprise chinoise BlueFocus, spécialisée dans le marketing, veut remplacer certains collaborateurs externes par l’IA générative.
    https://siecledigital.fr/2023/04/14/bluefocus-ia-generative
    On peut conclure par une citation de mon IA sur le site tech generation, qui ne semble pas savoir que ce qu’elle est en train de faire est exactement ce qu’elle prédit.
    On ne peut pas faire sans les IA à l’avenir, à nous de les intégrer dans nos processus. Image

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  • Migranti, sui centri in Albania il governo smentisce se stesso. Pronti non prima di novembre

    In base al bando per la gestione avrebbero dovuto aprire a maggio, il ministero della Difesa prevede la consegna dei lavori per le strutture in autunno. I costi rischiano di arrivare a un miliardo di euro

    Inizio lavori 23 marzo, consegna prevista dopo 233 giorni, cioè il 10 novembre. Così si legge nella determina del ministero della Difesa che ha affidato al Genio militare la realizzazione dei centri per migranti in Albania. Che, però, stando alle intenzioni della premier Giorgia Meloni e soprattutto al bando per la gestione degli stessi centri, avrebbero dovuto aprire i battenti il 20 maggio, giusto in tempo per incassare il risultato di quella che il governo ritiene una soluzione innovativa per alleggerire l’Italia dall’onere dell’accoglienza dei migranti.

    Cantieri appena aperti, ci vorranno mesi

    Al porto di Shengjin e nell’ex base militare di Gjader, i lavori stanno appena muovendo i primi passi, siamo ai sopralluoghi che per altro starebbero rilevando una serie di difficoltà nel territorio. Impossibile che i centri siano pronti per maggio, ci vorranno mesi, passerà tutta l’estate. E, al di là della propaganda di governo, i primi documenti svelano il bluff dell’operazione Albania, i cui costi continuano a lievitare e rischiano di arrivare a sfiorare la cifra monstre di un miliardo di euro in cinque anni. Perchè alle cifre ufficiali, già elevatissime che ammontano a circa 150 milioni di euro all’anno moltiplicati per cinque anni, devono aggiungersi i costi non quantificabili: quelli rimborsabili a piè di lista, per i trasporti e la sanità e, per quel che riguarda le strutture i subappalti «senza limiti di spesa», come si legge appunto nella determina della Difesa.

    Fondi extrabudget dirottati dal Pnrr

    Anche i costi per realizzare i due centri, l’hotspot nel porto di Shengjin e il centro di detenzione per richiedenti asilo da 880 posti, con un’ala destinata a Cpr ( altri 144 posti) e un’altra a vero e proprio carcere ( da 20 posti), a Gjader, sono da considerarsi un extrabudget. I lavori affidati al Genio costeranno circa 65 milioni di euro. Soldi che, in parte, vengono prelevati da un disegno di legge che riguarda l’utilizzo dei fondi del Pnrr, come sottolineano i rappresentanti dell’opposizione. «Ogni giorno che passa è sempre più chiaro il bluff dell’accordo Italia Albania - dice Matteo Mauri che per il Ps ha seguito i lavori in commissione sul protocollo Albania - I costi aumentano ogni mese. In un decreto di marzo hanno aggiunto altri 65 milioni di euro, sfondando il tetto dei 700 milioni totali. Una cifra spropositata per fare una cosa completamente inutile».

    In aggiudicazione il bando per la gestione dei centri

    Nei prossimi giorni il ministero dell’Interno aggiudicherà la gara da 36 milioni di euro a base d’asta per la gestione dei centri. All’esame ci sono le offerte delle tre imprese selezionate sulle trenta partecipanti. Ancora da bandire invece quella per la fornitura dei moduli prefabbricati che saranno piazzati sulle aree quando il Genio e le imprese subappaltatrici avranno terminato di sbancarle, bonificarle, realizzare fogne e impianti, Senza limiti di spesa.

    https://www.repubblica.it/cronaca/2024/04/14/news/centri_migranti_albania_cpr_governo_meloni-422527456

    #Italie #asile #migrations #réfugiés #Albanie #accord #externalisation #centres

    –-

    Ajouté à la Métaliste sur l’#accord entre #Italie et #Albanie pour la construction de #centres d’accueil (sic) et identification des migrants/#réfugiés sur le territoire albanais...
    https://seenthis.net/messages/1043873

  • Rechtsweg ausgeschlossen - Mit der Auflösung des Palästina-Kongresses erreicht die Repression eine neue Stufe
    https://www.unsere-zeit.de/rechtsweg-ausgeschlossen-2-4791071


    Am Samstag demonstrierten 9.000 Menschen gegen das Verbot. Eine juristische Gegenwehr wurde verhindert. (Foto : Fabian Sommer)

    L’action policière contre le congrès pour la Palestine à Berlin marque une nouvelle étape de la transformation de l’ancien état bourgeois démocratique dans un système en état de guerre contre ses citoyens. L"article décrit comment les mécanismes juridiques contre la censure ont été désarmorcés avec le but de stopper une rencontre qu’on ne pouvait pas interdire préalablement.

    Es gab Zeiten, in denen die Herrschenden in diesem Land zumindest bei öffentlichen Auftritten viel Wert auf einen „demokratischen Rechtsstaat“ legten. Zugegeben, das war manchmal kompliziert. Wer eine Demonstration auseinanderprügeln oder politisch Aktive verfolgen wollte, musste sich irgendetwas ausdenken: Organisationsverbote, vermeintliche Straftaten oder angeblich bevorstehende Gewaltausbrüche. Doch das Streben nach „Kriegstüchtigkeit“ lässt immer weniger Raum für solchen Kleinkram. Das zeigte auch das Verbot des Palästina-Kongresses am vergangenen Wochenende in Berlin.

    Den Veranstaltern des Kongresses unter dem Motto „Wir klagen an!“ war kein Gesetzesbruch vorzuwerfen. Nach dem Verbot teilte die Berliner Polizei einer aufgescheuchten Medienmeute unumwunden mit, dass keine Straftaten begangen worden seien. Knapp 1.000 Menschen blieben friedlich, als sie von mehr als 900 Polizisten daran gehindert wurden, die Veranstaltungsräume zu betreten. Nur 250 durften schließlich rein. Doch sie ließen sich nicht provozieren, noch nicht einmal durch den Einbruch der Polizei in den Technikraum und die Kappung der Stromversorgung. Vermutlich hätten die Hüter der „Staatsräson“ gerne andere Bilder gehabt. Nicht umsonst hatten die Beamten mehrere Pressevertreter, die für die Veranstaltung nicht akkreditiert waren, durch die Hintertür in den Saal geleitet. Doch alles, was es dort zu sehen gab, waren harsch auftretende Polizeitrupps, die friedliche Aktivisten an der Ausübung ihrer demokratischen Rechte hinderten oder gleich abführten.

    Auch nachdem der Saal geräumt war, sah niemand sich bemüßigt, eine haltbare Begründung anzugeben. Bundesinnenministerin Nancy Faeser (SPD) lobte den Polizeieinsatz. Berlins Regierender Bürgermeister Kai Wegener (CDU) zeigte sich zufrieden. Alles, was sie dem Kongress vorwarfen, war dessen klare Haltung zum israelischen Völkermord in Gaza. Darüber und über die deutsche Mitschuld sollte in Berlin nicht gesprochen werden. Man dulde „keine islamistische Propaganda und keinen Hass gegen Jüdinnen und Juden“, erklärte Faeser auf X. Dass keine Islamisten oder Antisemiten, sondern die Vertreter des Vereins „Jüdische Stimme für einen gerechten Frieden in Nahost“ den Kongress angemeldet hatten, war ihr bei dieser Verdrehung der Tatsachen keine Erwähnung wert.

    Abweichende Meinungen „nicht zu dulden“ reicht inzwischen aus, um die Versammlungsfreiheit zu ersticken. Das stellte auch die Berliner Innensenatorin Iris Spranger (SPD) unmissverständlich klar. Sie drückte im Innenausschuss des Berliner Abgeordnetenhauses am Montag ihre „volle Unterstützung“ aus. Schließlich stand für sie fest, dass „ein kritischer Diskurs zur israelischen Politik nicht das wesentliche Ziel der Teilnehmer war, sondern eine weitere Vernetzung antisemitischer und israelfeindlicher Positionen“. Eine rechtliche Handhabe, den Kongress zu verbieten, habe es im Vorfeld jedoch nicht gegeben.

    Um der deutschen „Staatsräson“ Geltung zu verschaffen, griffen die Repressionsbehörden deshalb in die Trickkiste. Aus der Saalveranstaltung wurde eine öffentliche Versammlung gemacht, die von der Polizei verursachte Warteschlange vor der Tür zur Demonstration umgedeutet und aufgelöst. Gegen drei Referenten waren politische Betätigungsverbote erlassen worden. Mehrere von ihnen wurden an der Einreise nach Deutschland gehindert, so auch der ehemalige griechische Finanzminister Yanis Varoufakis. Als dann das Video eines Referenten, über dessen Betätigungsverbot die Veranstalter nicht informiert worden waren, abgespielt werden sollte, wurde der Kongress beendet. Damit war im Handstreich vollzogen, was auf dem Rechtsweg nicht zu erreichen gewesen wäre. Gegen ein vorheriges Verbot „hätten sich die Veranstalter erfolgreich im Wege des Eilrechtsschutzes wehren können“, teilte das „Anwält*innenKollektiv Berlin“ mit, das die Veranstalter berät. „Das Verbot vor Ort hat den Rechtsschutz maximal verkürzt.“

    Der Rechtsbruch war von langer Hand geplant. Über Wochen war gegen den Kongress gehetzt worden. Aktivisten wurden mit Hausdurchsuchungen überzogen, das Konto der „Jüdischen Stimme“ gesperrt. Mit dem Verbot kurz nach dem Beginn wurde dann eine weitere Strategie zur Unterdrückung von politisch unliebsamen, aber (noch) nicht verbotenen Meinungen erprobt. Und das nächste Ziel steht bereits fest. Die Berliner Polizei hat bereits angekündigt, dass der Nahostkonflikt auch bei linken Kundgebungen und „Gewaltausbrüchen“ am 1. Mai eine große Rolle spielen werde.

    Vincent Cziesla

    Vincent Cziesla, Jahrgang 1988, ist seit dem Jahr 2023 Redakteur für das Ressort „Politik“. Der UZ ist er schon seit Jahren als Autor und Verfasser der „Kommunalpolitischen Kolumne“ verbunden. Während eines Praktikums lernte er die Arbeit in der Redaktion kennen und schätzen.

    Cziesla ist Mitglied des Neusser Stadtrates und war von 2014 bis 2022 als hauptamtlicher Fraktionsgeschäftsführer der Linksfraktion in Neuss beschäftigt. Nebenberuflich arbeitet er in der Pflege und Betreuung von Menschen mit Behinderung.

    #Allemagne #Palestine #Israël #démocratie #philosemitisme #censure #violence_policière #guerre

  • Ces Françaises et Français de confession musulmane « bien installés » qui songent de plus en plus à émigrer
    https://archive.ph/S8OTi#selection-2185.0-2290.1

    Ils ne se connaissent pas, ne se sont jamais croisés. Les mots sont pourtant les mêmes, les sentiments partagés, le désarroi, l’impuissance, l’amertume, la colère, la tristesse. Qu’ils aient 30 ans ou 70 ans. Banquier d’affaires, agent des services publics, ingénieur, professeur ou artiste, ce sont des citoyens français « bien installés », comme ils disent. De confession musulmane et d’origine arabe aussi. « Et ça, en France, c’est la double peine, d’autant plus depuis le 7 octobre 2023 [date de l’attaque du Hamas en Israël] », lance Ismail, 59 ans, peintre parisien.
    Tous les prénoms ont été modifiés, aucun des témoins n’a accepté de parler à visage découvert. Trop d’ennuis potentiels à la clé, craignent-ils. S’ils ont la conviction que les pouvoirs publics, de nombreux médias et une partie de l’opinion se raidissent chaque année davantage à leur égard, l’attaque terroriste du Hamas en Israël marque, à leurs yeux, un nouveau tournant dans la défiance qu’ils pensent susciter.
    Tous dénoncent des discours politico-médiatiques « insupportables » envers les musulmans, une atmosphère « irrespirable, suffocante », un « acharnement des pouvoirs publics » à leur égard. Ils parlent d’un « immense gâchis », évoquent un « déchirement » vis-à-vis d’un pays, le leur, la France, qui leur a « tant donné », qui les a « formés », pour finalement en faire « des citoyens à part », se désolent-ils, « des boucs émissaires sans cesse montrés du doigt », qui se heurtent, professionnellement, à un plafond de verre.

    « Quoi qu’on fasse, quels que soient les efforts fournis, quelles que soient nos compétences, nous sommes assignés à nos origines et à notre identité confessionnelle et empêchés dans nos carrières », souffle Haroun, quinquagénaire, diplômé d’une prestigieuse école de commerce, qui estime ne pas avoir eu la carrière qu’il aurait dû avoir.
    « Les départs se comptent par milliers »
    Certains ont la voix qui flanche lorsqu’ils confient leur attachement à une « République qu’[ils] aiment mais qui ne [les] aime pas », est aujourd’hui persuadé Youssef, 62 ans, fonctionnaire d’Etat et militant associatif, résident à Maubeuge (Nord). « Nos parents nous avaient dit que nous n’étions pas dans notre pays, que nous n’étions que des invités, mais nous n’avons pas voulu les croire. Or, aujourd’hui, force est d’admettre que nous ne sommes pas légitimes en France », poursuit-il.
    Lire aussi (2021) : Article réservé à nos abonnés Discriminations à l’embauche : un phénomène qui reste « généralisé et persistant »
    Au point de songer à émigrer. « Il ne s’agit pas forcément de s’exiler dans un pays musulman, mais de choisir de vivre dans un pays où ils auront les mêmes opportunités que n’importe quel autre citoyen à compétences égales », observe Hanan Ben Rhouma, rédactrice en chef de Saphirnews, un site d’actualités sur le fait musulman. « Il y a toujours eu des départs pour faire sa hijra – retour en terre d’islam – mais ce n’est pas à cela que l’on assiste : aujourd’hui, il s’agit d’une émigration silencieuse de cadres moyens et supérieurs musulmans, qui, confrontés aux discriminations, à la présomption de culpabilité permanente et au plafond de verre, décident, dans la douleur, de quitter la France », décrit Abdelghani Benali, imam de la mosquée de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) et enseignant-chercheur à l’université Sorbonne-Nouvelle.

    Maroc, Emirats, Etats-Unis, Canada, Royaume-Uni… Chacun d’eux compte, parmi son entourage, des amis ou des membres de leur famille qui ont déjà franchi le pas. Comme le racontent dans leur ouvrage La France, tu l’aimes mais tu la quittes. Enquête sur la diaspora française musulmane (Seuil, 320 pages, 23 euros), à paraître le 26 avril, Olivier Esteves, professeur des universités en civilisation des pays anglophones (université de Lille), Alice Picard, docteure en science politique, spécialiste de la gouvernance de l’islam (laboratoire Arènes), et Julien Talpin, chargé de recherche en science politique au CNRS (Centre d’études et de recherches administratives, politiques et sociales, université de Lille).
    « Il est très difficile de quantifier l’ampleur du phénomène, mais il est certain que depuis quelques années, les départs se comptent par milliers, peut-être même en dizaines de milliers », relate ce dernier, dont l’enquête sociologique s’appuie sur un échantillon quantitatif de plus de 1 000 personnes et 140 entretiens approfondis, dont 50 % de bac + 5 au moins. Tous ont quitté la France.
    « Quoi que je fasse, je ne suis qu’un Arabe et un musulman »
    Ismail et Haroun hésitent encore. Tout comme Samir : « Ma femme est médecin, elle est prête à partir, quatre de ses copines, généralistes et dermatologues, sont parties, elles ne sont pourtant pas voilées et ne parlent pas arabe pour certaines, elles sont au Maroc. Mais pour y faire quoi ? C’est le pays de nos parents, pas le nôtre, pas le mien, chez moi c’est la France. »
    Samir a 39 ans, un master de sociologie en poche et quinze années de bons et loyaux services dans la fonction publique territoriale, dans le Nord. « J’y croyais à la réussite républicaine, martèle-t-il. J’avais tort, quoi que je fasse, ça n’est jamais assez. Mon nom est sorti dans la presse dans une affaire absurde de soupçons d’“entrisme communautaire” : quand on vit dans les banlieues, les gens pensent qu’on ne fait que foutre le bordel, et quand on en sort, on est suspecté de vouloir “infiltrer” la République. »
    Samir en est désormais convaincu : son avenir en France est « fichu ». « J’ai tellement travaillé pour arriver là où je suis, mais quoi que je fasse, je ne suis qu’un Arabe et un musulman, se désespère-t-il. Depuis le 7 octobre [2023], je ne parle plus. On me soupçonne de tellement de choses déjà, je ne veux pas que l’on rajoute “antisémite” à la liste. Tout ça procède d’un climat de merde ! »
    Dans le récit de ces citoyens français de confession musulmane, il y a un point de bascule – les attentats de Charlie Hebdo, de l’Hyper Cacher et du Bataclan de 2015 – et un paroxysme – le 7 octobre 2023. Même s’ils évoquent des précédents de natures très différentes, ici ou ailleurs. Les attentats du World Trade Center, à New York, le 11 septembre 2001, qui ont « changé le regard des Occidentaux sur les musulmans », analyse Youssef. De ce côté-ci de l’Atlantique, la loi sur l’interdiction du port de signes religieux ostensibles dans les écoles publiques, en 2004, et les attentats de Toulouse et Montauban perpétrés par Mohammed Merah, en 2012, qui « ont contribué à dégrader notre image », analyse Ismail, qui se sent « abandonné » par la France.

    A leurs yeux, 2015 marque le début de la suspicion permanente « de la part des pouvoirs publics, au travail, dans certains cercles amicaux », décrit Ismail ; des injonctions à « s’exprimer contre, être contre », raconte Hanan Ben Rhouma, de Saphirnews ; « condamner dans la seconde haut et fort les attentats, les messages de haine sur les réseaux, le voile, l’Iran, le Hamas ou que sais-je encore », énumère Haroun ; et des justifications incessantes. Samir n’en revient pas : « J’ai été contraint de montrer à des gens des photos de ma femme en maillot de bain à la plage et de ma fille en train de faire de la gymnastique pour prouver que je n’étais pas un intégriste. Vous n’imaginez pas ce que c’est humiliant. »
    « Il y a une accélération des départs depuis 2015 avec une montée du sentiment de stigmatisation post-attentats, confirme le sociologue Julien Talpin. De nombreuses personnes avec qui nous avons échangé, plus de 70 %, évoquent des expériences de discriminations directes mais beaucoup parlent d’une atmosphère, d’une ambiance dégradée qui fait peser sur eux une pression permanente qui les pousse à faire attention à tout ce qu’ils font, ce qu’ils disent… »
    « Nous sommes le fonds de commerce des politiciens »
    Haroun se fait désormais « discret » et masque sa pratique religieuse. Au restaurant, avec ses collègues, pendant le ramadan, il commande une entrée et fait mine de la manger. « Nous sommes devenus des musulmans avant tout, dit-il. J’ai grandi arabe, aujourd’hui je suis arabo-musulman, nous sommes tous devenus responsables de la violence de quelques-uns. » Il songe à émigrer dans un pays anglo-saxon.
    Pour imaginer quitter la France, il a fallu huit années « de petites et grandes agressions envers la communauté musulmane », juge-t-il. Entre 2015 et 2023, les « coups » portés « ne se comptent plus », tempête-t-il. « Le malaise et l’inquiétude ne cessent de croître au gré des discours et des débats politico-médiatiques qui cherchent constamment à construire un problème musulman », résume Hanan Ben Rhouma.
    Qu’ils soient en accord ou non avec certaines décisions institutionnelles, ils soulignent un effet d’accumulation qui nourrit leur malaise. Dans le désordre, ils listent : la percée du vocabulaire d’extrême droite dans le débat public – « grand remplacement », « séparatisme », « zones de non-France » –, l’omniprésence des discours antimusulmans dans certains médias, principalement les chaînes d’information en continu ; en 2021, la loi « séparatisme » ; la même année, la « chasse » aux « islamo-gauchistes » dans les universités ; la dissolution, en 2020, du Collectif contre l’islamophobie en France ; les polémiques à répétition sur le port du voile ou le burkini ; à la rentrée 2023, l’interdiction de l’abaya et du qamis dans les établissements scolaires ; les fermetures de mosquées ; la disparition, à leurs yeux, de la lutte contre les discriminations des « radars des politiques » ; l’interdiction par la Fédération française de football des pauses lors des matchs pour rompre le jeûne pendant le ramadan ; les attaques, en décembre 2023, contre l’établissement scolaire Averroès, le seul établissement privé musulman sous contrat de France…

    « Ça ne s’arrête jamais, nous sommes devenus le fonds de commerce des politiciens et des médias, observe Haroun, par ailleurs professeur dans une école de commerce. Je viens d’un milieu populaire de banlieue, je suis un transfuge de classe, j’ai toujours été opposé aux discours victimaires de mes copains d’enfance, convaincu que la République pouvait tout nous offrir à condition de le vouloir, mais aujourd’hui, je souscris à 100 % à leur discours. » L’adolescent qui s’entraînait à dire le mot « absolument » devant son miroir parce qu’il trouvait que ça faisait « chic et sophistiqué » ne décolère pas et encourage ses étudiants à quitter la France pour avoir « la vie et carrière qu’ils méritent ».
    « Il y a toujours une barrière, mais elle est invisible »
    A l’image de Mina, Toulousaine de 32 ans, qui craint que la pratique de sa religion ne lui nuise. La jeune femme, titulaire d’un master en informatique décisionnelle, porte le voile. Elle s’est vu refuser tant de postes, notamment dans la sphère commerciale, et donc au contact des clients, qu’elle s’est reconvertie : aujourd’hui, elle donne des cours particuliers de mathématiques. « Je me protège de beaucoup de choses dorénavant et notamment des chaînes d’information en continu que je ne regarde plus, dit-elle. Et je ne cherche plus dans la filière commerciale, même si personne n’a jamais été frontalement insultant, je sais très bien pourquoi je n’ai pas trouvé d’emploi dans ce secteur. »
    Ahmed en est lui aussi convaincu. A 52 ans, ce cadre dans l’hôtellerie de luxe de la capitale est amer. Cela fait des années qu’il observe les stagiaires qu’il a formés monter en grade et lui, stagner. « Il y a toujours une barrière, mais elle est invisible, jamais personne ne me dit que c’est parce que je suis musulman et que je fais la prière », dit-il. « Plus personne ne nous traite de “sale Arabe” comme dans les années 1970 ou 1980, abonde Youssef, personne ne nous traite de “sale musulman” non plus, ni ne nous agresse, les mécanismes à l’œuvre sont bien plus insidieux. » Même si les actes antimusulmans restent présents.
    « Ce week-end, les mosquées de Valenciennes et de Fresnes-sur-Escaut [Nord] ont fait l’objet de dégradations. Une mosquée des Vosges a aussi été prise pour cible. Je condamne fermement ces actes inacceptables contre nos compatriotes musulmans », déclarait le 30 mars sur X le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, alors qu’une enquête pour « provocation à la haine raciale » était ouverte après la découverte d’une tête de sanglier près d’une mosquée de Contrexéville (Vosges). Le service statistique de Beauvau ne communique aucun détail sur le nombre des faits enregistrés. « Tout ça relève d’une ambiance vraiment crade », commente Youssef, le fonctionnaire du Nord.
    « Le politologue Gilles Kepel parle de djihadisme d’atmosphère et ils sont nombreux à l’écouter, nous, nous parlons d’islamophobie d’atmosphère mais personne ne veut nous entendre », souffle-t-il. Mais seuls ceux qui ont les moyens peuvent aujourd’hui prendre la décision de partir, dit-il. Un choix qui le désespère : « La France est en train de perdre beaucoup de talents qu’elle a formés. »
    Louise Couvelaire

  • ichtyosaur

    https://www.zmescience.com/science/news-science/largest-marine-reptile-ichtyosaur

    For the last eight years, a team of researchers in the UK has been collecting and studying the remains of two massive jawbones dating back to 202 million years. Their new study reveals that the bones belonged to a previously unknown species of ichthyosaurs, gigantic marine reptiles that ruled the oceans while dinosaurs ruled on land.

    Plus petit que le Perucetus colossus :)

  • La marche du 21 avril contre le racisme interdite par la préfecture de police de Paris – Libération
    https://www.liberation.fr/societe/police-justice/la-marche-du-21-avril-contre-le-racisme-interdite-par-la-prefecture-de-po

    Craignant des troubles à l’ordre public et des slogans antisémites, Laurent Nuñez a interdit une marche « contre le racisme, l’islamophobie et pour la protection des enfants », soutenue par des militants antiracistes, des mouvements de gauche et des familles de victimes de violences policières.

    Lutte contre le racisme ? « Antisémitisme !!! » qu’ils s’exclament tous en chœur, à l’extrême-droite !