Max Gallo : "Oui, je souffre de la maladie de Parkinson"

L'académicien de 83 ans publie la semaine prochaine son nouveau roman : "Dieu le veut". Et évoque la maladie de Parkinson dont il est atteint.

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Max Gallo, le 17 septembre 2010.
Max Gallo, le 17 septembre 2010. © Maxppp

Temps de lecture : 2 min

Sa longue silhouette s'est voûtée... Pour passer de sa table de travail à un fauteuil, il déploie une énergie formidable. Ses bras s'agitent de tremblements soudains qu'il ne cherche même pas à masquer. Quand il vous reçoit, Max Gallo s'attache à la seule chose qui compte pour lui : le fond, c'est-à-dire le discours qu'il va vous livrer, les réponses qu'il vous fera. Le plus longtemps possible, il essaye de faire fi de cette maladie qui le handicape, lui l'infatigable marcheur et adepte de la petite reine.

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Ce matin sur RTL, l'académicien français a levé un coin du voile et rendu public qu'il était rongé par la maladie de Parkinson : « Bah oui, je suis, je suis en effet malade, c'est difficile. La maladie change le rapport de l'écrivain avec lui-même, avec les autres écrivains et avec le monde tel qu'il est. »

« On se croit immortel. En fait, on ne l'est pas »

Et la vie sociale ? « Je n'ai jamais eu une passion pour la vie sociale. L'écrivain est obligé d'être seul. C'est encore plus difficile quand on porte une obligation quotidienne, pour ne pas dire permanente. J'étais un grand marcheur, dans les montagnes et dans les villes. C'était un plaisir essentiel, un véritable sentiment d'indépendance. Je suis le premier député français en 1981 à m'être rendu à l'Assemblée nationale à bicyclette. C'est une sensation de liberté. C'est une sensation qui s'efface. Bien vite, vous n'êtes plus libre, obligé d'être assis d'une certaine façon, de se lever en faisant attention à ne pas se prendre les pieds dans le tapis. »

La grande crainte de l'académicien ? « Être obligé de se retirer totalement, dans tous les sens du mot. » « On se croit immortel. En fait, on ne l'est pas. La découverte de cette non-immortalité est difficile. La foi m'aide, c'est une croyance. Cela ne signifie pas que je n'ai pas de doute, mais cette foi, je l'ai, et je la considère comme nécessaire. » Et l'écriture ? « Je pense que je sortirai encore un livre d'ici la fin de l'année. Je ne suis pas le premier à connaître cette maladie. Pour l'instant, je n'ai pas du tout envie d'écrire sur ce thème [celui de la maladie, NDLR]. »

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Commentaires (15)

  • Gerry

    "les écrits de Max Gallo ne resteront pas dans l'Histoire" écrivez-vous ! Dans tous les cas, votre commentaire non plus ! Qui êtes-vous pour essayer de "descendre" un auteur comme Monsieur Gallo qui vend des milliers de livres depuis des décennies ? Quelle est votre oeuvre personnelle ? Quelle est votre culture ? Votre parcours ? Finalement vous devriez changer de pseudo, vous ne réfléchissez pas beaucoup

  • gnafron

    Mieux vaut Parkinson plutôt qu’Alzheimer dans le premier cas tu trembles en buvant ton apéro, dans le deuxième tu oublies de le boire !
    j'ai bien aimé son livre sur le Grand Charles. Une façon ludique de valoriser l'homme du XXeme siècle

  • Aphroditechild

    En effet, je ne sais pas moi-même pourquoi j'avais M. Malraux en tête mais la maladie de Parkinson me touche beaucoup parce que j'ai un proche qui en souffre, ce qui m'a induite en erreur. Merci cependant de vos commentaires qui me rappellent ce "lapsus"... Je souhaite à M. Max Gallo de tenir bon encore longtemps, de ne pas se laisser envahir par cette maladie et tant qu'il y a vie, il y a espoir.