Nicolas Dupont-Aignan : « Je favoriserai l'embauche de contrôleurs vétérinaires avec plus de pouvoir » - Le Point Vétérinaire.fr

Nicolas Dupont-Aignan : « Je favoriserai l'embauche de contrôleurs vétérinaires avec plus de pouvoir »

19.04.2017 à 18:11:11 |
Nicolas Dupont-Aignan
© DR

La rédaction de la Semaine vétérinaire a interrogé les 11 candidats à l’élection présidentielle. Nous publions les réponses qui nous sont, pour l’instant, parvenues.

Que proposez-vous pour les TPE (que sont la plupart des structures vétérinaires) afin qu'elles puissent rester compétitives : en matière de fiscalité, de coût et temps du travail, de contraintes administratives ?

Je veux simplifier la vie des TPE sur le plan administratif, en leur dédiant par exemple un guichet unique mettant à disposition des appuis juridiques pour l’ensemble des questions liées à leurs activités. Je supprimerai le RSI et j’améliorerai l’accès au crédit des TPE/PME, en facilitant par exemple leurs relations avec les banques. Les contribuables pourront déduire sans limite dans leur déclaration ISF leurs investissements dans les entreprises avec un CA de 100 millions d’euros, ou un fonds doté de 500 millions d’euros permettant de financer la création. Je propose enfin de baisser de moitié le taux de l’Impôt sur les sociétés pour les bénéfices réinvestis sur le sol français.

Quelle sera votre position vis-à-vis du bien-être animal et de la place de l'animal dans la Société : conditions d'abattage et abattage rituel, avenir de l'élevage ?

Je rejoins pleinement la position de l'Ordre National des Vétérinaires et suis favorable à l'étourdissement systématique des animaux avant abattage. J’interdirai le modèle d'élevage intensif comme la ferme des 1.000 vaches et favoriserai l'expérimentation menée dans les pays nordiques du déplacement des abattoirs mobiles dans les exploitations pour réduire les longs transports d'animaux. Je conçois l'avenir du statut de l'animal dans notre Société comme devant être reconnu dans le Code pénal et dans les faits comme un être sensible.

Que proposez-vous en matière de sécurité sanitaire des aliments, gestion sanitaire des maladies animales et pour le maintien des vétérinaires dans le maillage sanitaire en territoires ruraux ?

Tous les scandales (sanitaires ou de maltraitance animale) ayant découlé d'un contrôle inefficace de l'État du fait d'un manque de moyens humains, je favoriserai l'embauche de contrôleurs vétérinaires supplémentaires avec plus de pouvoir dans de nouvelles missions de transparence et de surveillance.

Quelle sera votre position vis-à-vis des problématiques liées à l'exercice vétérinaire et à son caractère de profession réglementée : délivrance du médicament, problématiques liées aux antibiotiques, ouverture du capital des sociétés à des non-vétérinaires ?

Je suis opposé à la libéralisation programmée des professions réglementées. Les médicaments ne sont pas des biens de consommation comme les autres. Les prérogatives des vétérinaires doivent être préservées, elles garantissent la confiance des Français dans notre système de soins. Enfin, je veux garantir l’indépendance des capitaux des vétérinaires afin d’éviter la constitution d’oligopoles pharmaceutiques. 

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