Les cours du pétrole ont terminé au-dessus de la barre symbolique des 50 dollars le baril lundi à New York, un niveau auquel ils n’avaient plus fini depuis mai, grâce à un sursaut en fin de séance.
Le prix du baril de « light sweet crude » (WTI), référence américaine du brut, a gagné 46 cents, pour terminer à 50,17 dollars. Le Brent (référence pour le pétrole algérien) entame la semaine dans le vert et enregistre sa cinquième séance consécutive de hausse. Vers 20h30, il gagnait 1,04% à 52,83 dollars.
Ce lundi, le baril profite de la publication de statistiques sur la demande pour l’essence et les produits distillés.
Plus généralement, « le scénario qui se renforce d’un rééquilibrage de l’offre devient une réelle possibilité avec l’engagement de l’Arabie saoudite à limiter les exportations et le ralentissement de l’activité de forage aux États-Unis« , explique Bart Melek de TD Securities.
Certes le nombre de puits en activité a très légèrement progressé selon le décompte hebdomadaire de la société de services pétroliers Baker Hughes publié vendredi, mais depuis le début du mois le rythme a nettement ralenti.
Par ailleurs, les prix profitent de l’incertitude concernant la situation politique au Venezuela, où a eu lieu l’élection dimanche d’une toute puissante Assemblée constituante.