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Insead se connecte à la French Tech avec Station F

L'école de commerce lance un programme d'accompagnement pour les startuppeurs du campus parisien, ainsi que pour ses propres étudiants.

L'Insead prend 31 bureaux au sein de Station F et prépare un programme à la fois pour les start-up du campus de Xavier Niel et pour ses propres étudiants en MBA.
L'Insead prend 31 bureaux au sein de Station F et prépare un programme à la fois pour les start-up du campus de Xavier Niel et pour ses propres étudiants en MBA. (Andréa Jacquemin)
Publié le 17 janv. 2018 à 07:46

Frédéric Mazzella (BlaBlaCar), Taavet Hinrikus (TransferWise), Jo Bertram (Uber)… nombreux sont les anciens pensionnaires de l'Insead à avoir créé ou accompagné des start-up d'envergure mondiale. Pourtant, jusqu'à présent, l'école de commerce ne comptait pas dans sa palette d'incubateur, cet outil que ses rivaux ont déployé au fil des dernières années pour faciliter le passage de leurs élèves à l'entrepreneuriat. Plutôt que de dupliquer des modèles existants, l'Insead a choisi de nouer un partenariat avec Station F pour se rapprocher des start-up françaises. « Nous sommes impressionnés par l'écosystème en place et nous voulons nous en rapprocher », dévoile Peter Zemsky, doyen adjoint de l'établissement.

Des conférences

L'Insead a donc réservé 31 bureaux au sein de Station F pour se connecter au système local et permettre aux pensionnaires du campus d'accéder à son réseau, que ce soit des entrepreneurs, des grands groupes ou des investisseurs. Un cycle de conférences est également au programme de ce partenariat avec des prises de parole qui seront accessibles à tout le monde, de Nicolas Brusson (BlaBlaCar), Jade Huang (StyleSage), Kirk Krappe (Apptus), Ambareen Musa (Souqalmal) et Kevin Ryan (Gilt Group). De l'autre côté du miroir, les étudiants en MBA auront l'opportunité de rejoindre le réseau des 1.000 start-up présentes à Station F, soit par le biais de stages, soit en rejoignant simplement leurs équipes comme salariés.

Promulguer la diversité

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Aujourd'hui, seuls 6 % des diplômés de l'Insead fondent leur entreprise après leur MBA, avec un prisme sectoriel très fort pour l'e-commerce et Internet. Cela ne prend pas en compte ceux qui rejoignent l'entrepreneuriat dans un second temps, après un passage par le consulting notamment. Peter Zemsky et ses équipes l'ont compris, il faut aller vite et profiter de la vague actuelle : « Nous vivons l'âge d'or de l'entrepreneuriat et le momentum est du côté de la France. » Tout en prenant en compte les problématiques d'un secteur encore très élitiste et peu diversifié en termes d'origine sociale et de genre, comme l'avoue le doyen adjoint : « La diversité fait partie de nos valeurs fondatrices et nous sommes très engagés par des actions concrètes sur ce sujet que nous voulons prolonger ici avec Station F. »

Guillaume Bregeras

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