Devenir photographe d’art après une carrière de 50 ans
Après avoir travaillé 50 ans dans le domaine des communications, Robert Girouard a pris sa retraite en juin 2016 après plusieurs années de réflexion. Au programme : tennis, lecture, voyages, et surtout, un nouvel élan pour sa passion, la photographie.
Âgé de 69 ans, Robert planifie une première exposition de ses œuvres dans une galerie d’art de Montréal. Avec l’aide de sa femme, Lucie, elle-même récemment retraitée du Cirque du Soleil après 25 ans de travail, Robert entame sa deuxième carrière de vie... mais à son rythme !
Il a eu la chance de voyager beaucoup dans le cadre de son travail à titre de directeur des communications d’Aéroports de Montréal pendant 15 ans et durant plusieurs années au cabinet de relations publiques National. « Ma vie active a débuté quand j’étais très jeune, à 20 ans. Dès ce moment, j’ai travaillé pour des entreprises qui m’ont permis de voyager et j’ai commencé à prendre des photos en amateur. Ce goût s’est développé avec le temps. »
Depuis qu’il a pris sa retraite, il continue à parcourir le monde avec son appareil photo à la main. On peut voir ses plus beaux clichés sur son site internet (girouard-photo.com), dont des photographies d’art imprimées sur des plaques d’aluminium brossé.
Photographie d’art
Robert et sa conjointe ont visité de très nombreux pays depuis leur retraite. L’Asie demeure leur continent préféré : Chine, Vietnam, Laos, Japon, Corée, entre autres. « L’un de nos prochains voyages sera certainement Singapour. L’aménagement urbain, la culture et la cuisine de ce pays nous attirent, mais aussi son aéroport, qui est l’un des plus beaux au monde. Lorsqu’on a longtemps travaillé dans le monde des aéroports comme moi, cela constitue assurément un attrait supplémentaire ! », mentionne Robert Girouard.
Le retraité et sa femme planifient leurs voyages en fonction de leur potentiel photographique, certaines régions du monde « étant plus photogéniques » que d’autres. « Récemment, nous sommes allés en Andalousie, en Espagne, je voulais me pencher sur les thèmes de la tauromachie et du flamenco », souligne M. Girouard.
Ce dernier passe aussi beaucoup de temps sur son ordinateur. « L’image est la matière première, ensuite, il faut la modeler. À l’aide d’un logiciel, je peaufine les couleurs, les reflets, les jeux de lumière. C’est d’autant plus important que mes photos sont destinées à être imprimées sur un support en aluminium », explique M. Girouard, qui espère pouvoir tirer un revenu complémentaire de ses œuvres.
Voyager pour moins cher
Robert Girouard et Lucie ont réalisé une solide planification financière de leur retraite, un exercice qui leur a aussi permis de constater que leurs besoins financiers sont peu élevés depuis qu’ils ont quitté la vie active.
« Notre maison est payée et nous allons nous départir de notre deuxième véhicule. De plus, comme nous pouvons voyager en dehors des périodes de pointe, on trouve des tarifs très intéressants. » C’est une autre liberté que leur donne la retraite : ils peuvent boucler leurs valises quand ils le souhaitent et profiter des aubaines proposées par les voyagistes.
Comment ont-ils atteint leur liberté financière ?
- Robert et Lucie peuvent compter sur leurs fonds de pension en plus des REER qu’ils ont accumulés durant leur vie active.
- Ils ont également fait un excellent placement immobilier en revendant à très bon prix la résidence qu’ils avaient achetée à Brossard. Depuis, le couple s’est racheté une autre maison, plus petite et moins chère, qui est donc entièrement payée.
- Robert est aussi actif à gérer des investissements hors REER lui-même, à partir d’un service de courtage à escompte. Ce qui lui permet de générer des revenus additionnels.
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