L’outil CRISPR/Cas9 ouvre la voie à la modification génétique de populations sauvages – Agro-Nouvelles

See on Scoop.it - Veille Scientifique Agroalimentaire - Agronomie
image

#AgroNouvelles : 1er d'une série de 3 articles sur l'outil #CRISPR/Cas9. Bonne lecture! https://t.co/6qRr5u2j6y #génétique #ADN #agronomie

Une nouvelle génération d’outils pour la réparation du génome, s’appuyant sur le système CRISPR (Clustered Regularly Interspaced Short Palindromic Repeats ou courtes répétitions palindromiques groupées et régulièrement espacées), est maintenant à la disposition de la communauté scientifique. Cette méthode s’est développée de façon remarquable au cours des dernières années, en partie en raison de sa simplicité d’utilisation et de son efficacité. Dans la nature, CRISPR est, entre autres choses, à la base du système immunitaire adaptatif des bactéries. En effet, les répétitions CRISPR sont composées d’une courte séquence de nucléotides, suivies, approximativement, par la même séquence inversée (séquence palindromique) et d’une séquence spacer composée d’environ 30 paires de base. Ce spacer est de l’ADN viral qui a été inséré dans le génome de l’hôte, à la suite d’une précédente infection par un virus. Une fois la séquence CRISPR transcrite en ARN (crRNA), la séquence du spacer reconnaît sa séquence complémentaire dans le génome du virus. Des protéines Cas (CRISPR-associated) vont ensuite se lier à la séquence palindromique du crRNA et provoquer la cassure de l’ADN du virus et neutraliser ainsi l’invasion. Les fragments d’ADN viral produits sont alors incorporés dans le génome de l’hôte, comme de nouveaux spacers et seront transmis au moment de la division microbienne. En conséquence, les descendants de chaque individu porteront la trace de cette infection virale. Depuis peu, les biologistes ont tiré profit de ce processus qui peut permettre une modification particulière d’un gène défectueux.

See on agronouvelles.com