51% des petites entreprises ont au moins un besoin de financement d’investissement ou d’exploitation. Elles doivent faire face aux exigences des banques.
Selon le baromètre IFOP (pour le réseau d'aduit et de conseil KPMG et la CGPME) publié en mai 2016, la majorité (51%) des dirigeants de TPE et PME sondés déclarent avoir au moins un besoin en financement, pour leurs investissements (34% d’entre eux) et pour l’exploitation de leur structure tels la trésorerie ou l’escompte (29%). Pendant que 49% n’ont cité aucun besoin ou ne se prononcent pas.
De plus, une forte majorité (73%) déclare ne pas se restreindre dans leurs investissements ni dans leur demandes auprès de leurs banques. Toutefois, 38% affirment que leur banque les finance à des frais élevés ou des montants plus faibles que demandés. Et 36 % disent que leur banque demande des garanties supplémentaires. 32% disent que leur banque finance s’il y a une caution et 30% ointe la réduction des crédits. Au moins une mesure de durcissement est mentionnée par 69% des sondés (versus 75% l’année précédente).
Les principales difficultés financières qui impactent ces entreprises porteraient selon l'étude, soit sur le chiffre d’affaires, les ressources humaines (dont les problèmes de recrutement et la lourdeur du Code du travail), une moindre rentabilité, des difficultés de paiement de la part de la clientèle ou encore une fiscalité accrue.
Dans ce contexte, les TPE et PME sont toutefois moins nombreuses à s’inquiéter cette année qu’il y a deux ans (80% en avril 2016 versus 90% en mai 2014) pour l’économie française.
