Rhum 2014. La course sur les réseaux sociaux

En marge de la Route du Rhum, une autre course fait rage : la course aux fans et aux followers sur les réseaux sociaux. Des canaux de communication complémentaires, qui sont aussi un moyen de mesurer la cote de popularité d'un skipper.

Rhum 2014. La course sur les réseaux sociaux

Rhum 2014. La course sur les réseaux sociaux

Twitter, Facebook, Snapchat, Vine, Youtube... Les plateformes sont multiples. Avant, pendant et après la traversée, la plupart des écuries adoptent une stratégie bien rodée. Ainsi, de grosses communautés jaillissent : Loïck Peyron (près de 19.000 fans cumulés) ; Tanguy de Lamotte (près de 24.000) ; François Gabart (près de 14.500) pour ne citer qu'eux. D'autres (une minorité), ne font pas des réseaux sociaux leur priorité, ou en tout cas, ne disposent pas d'une grande notoriété sur la toile : pour Etienne Hochédé (200 fans) ou Pierre Brasseur (100 fans), l'engouement social peine à décoller. Gilles Buekenhout vient tout juste de s'y mettre. Enfin, une petite dizaine de concurrents ne dispose pas du tout de page : Arnaud Boissières et Thierry Bouchard par exemple. Souvent une question de temps et donc, d'argent.



Grosse réactivité indispensable



« On ne peut plus communiquer sans les réseaux sociaux », témoigne Sophie Barbier, attachée de presse de Vincent Riou pour l'agence Effets Mer. Avant la course, il s'agit de faire du teasing. Et plus l'échéance approche, plus on s'active ! Sur terre, l'équipe technique se charge de prendre des vidéos, des photos. En mer, c'est le skipper lui-même qui transmet du contenu grâce au système de satellites Iridium. Dans tous les cas, Sophie Barbier est l'intermédiaire : « C'est nous qui contrôlons les réseaux sociaux. On sera constamment sur nos téléphones. Pendant la course, on ne les éteint jamais. On est sur le qui-vive. La communication doit se faire en temps réel ». De jour comme de nuit.

Puis, il faudra relayer l'arrivée. Un moment fort pour les fans. Un membre de l'équipe d'Effets Mer pourrait se rendre en Guadeloupe. Quelques jours après, le skipper retournera à ses activités personnelles. À ce moment-là, « on va plutôt basculer sur la communication du bateau ».



Objectif : rajeunir les amateurs



Du côté de l'organisation de la Route du Rhum, la stratégie s'appuie sur les résultats. L'information arrive de la mer et est valorisée sur la toile. Les skippers sont invités à envoyer du contenu, mais pas d'obligation. Les médias sociaux, « c'est aussi quelque chose de générationnel, explique Matthieu Honoré, chargé de communication digitale de la Route du Rhum. L'objectif est de séduire d'autres populations plus jeunes. On ne cherche pas à en exclure non-plus. L'intérêt est qu'il y a un maximum de personnes à suivre cette course populaire. Il faut que l'engouement que l'on retrouve sur le village soit le même sur les réseaux sociaux ». Matthieu Honoré en est sûr : « Si quelqu'un veut suivre la course, il faut qu'il soit sur Twitter ».

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