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Le démantèlement de l'empire Espirito Santo se poursuit

Pan après pan, l'empire de la dynastie portugaise des Espirito Santo tombe en miettes.

Après la Banco Espirito Santo, c'est désormais au tour de la filiale spécialisée dans la santé de quitter le giron de l'empire portugais.

Pan après pan, l'empire de la dynastie portugaise des Espirito Santo tombe en miettes. La famille qui régnait sur l'économie du pays depuis le XIXème siècle a déjà perdu son joyau la Banco Espirito Santo. L'établissement bancaire s'était lourdement endetté pour financer des holdings du groupe, qui avaient maquillé leur comptabilité.

La banque a été sauvée par Lisbonne début août au prix d'un prêt de 3,9 milliards d'euros d'argent public. Désormais, la famille Espirito Santo n'est plus actionnaire qu'une structure de défaisance, qui détient les actifs risqués de l'institution.

Après la Banco Espirito Santo, c'est désormais au tour de la filiale spécialisée dans la santé de quitter le giron de l'empire. Espirito Santo Saude, une société qui gère 18 hôpitaux, cliniques et maisons de retraite au Portugal, intéresse un groupe mexicain, Grupo Angeles Servicios de Saude. Ce dernier a déposé une offre de rachat qui valorise sa cible plus de 400 millions d'euros.

Nouvelles cessions à attendre

Espirito Santo Saude n'a pas encore répondu à cette offre. Mais le titre du gestionnaire d'hôpitaux s'est déjà envolé à la Bourse de Lisbonne. L'offre mexicaine représente en effet une prime de 9 % sur la valeur du titre de Espirito Santo Saud, la veille.

D'autres cessions sont à attendre. Incapables d'honorer leurs dettes, les principales holdings de l'empire Espirito Santo se sont placées début juillet en redressement judiciaire. Elles doivent désormais organiser des cessions d'actifs pour se refinancer. La justice portugaise enquête en parallèle sur l'empire de la dynastie afin de comprendre les mécanismes qui ont conduit à sa chute.

Le démantèlement de l'empire Espirito Santo se poursuit

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