"Si presque tout le monde est contre l’élevage et la mort d’animaux pour la production de fourrure, beaucoup de gens continuent pourtant d’acheter de la fourrure sans le savoir", écrit GAIA, le Groupe d'Action dans l'Intérêt des Animaux sur son site Internet.
Selon l'association de défense des animaux, de la vraie fourrure est en effet encore "souvent" incorporée à des cols ou des manches de vêtements. Un petite quantité est ainsi disséminée sur un grand nombre d'articles, "une manière trouvée par l'industrie de la fourrure d'écouler son stock de façon plus discrète, et donc plus acceptée par les consommateurs, souvent à leur insu".
Un test en trois points est proposé pour aider le consommateur à distinguer le vrai du faux : l'aspect visuel, la sensation au toucher et la réaction du poil face au feu permettent de vite d'être fixé.
La démarche est flanquée d'une campagne choc, spécialité de cette ASBL, avec un slogan : "Un peu de fourrure, c'est déjà beaucoup trop". Car, ajoute GAIA, "un simple col en fourrure tue autant qu'un grand manteau".