EN BREF :

Version SUV sur base de Classe A

4,42 m de long (+ 12,5 cm)

De 136 à 360 ch (45 AMG)

À partir de 30 400 €

Mercedes a toujours mis un point d'honneur à occuper toutes les niches de marché. Et de fait, la gamme du constructeur est tentaculaire. Son choix de 4x4 le prouvait déjà jusqu'ici avec le baroudeur Classe G, le gros GL, le moyen ML, le petit GLK. Et voici encore un nouveau créneau investi par l'Etoile, celui des SUV compacts. Encore plus compacts que le GLK, qui en était déjà un d'ailleurs… Et le GLA, puisque c'est bien de lui dont il s'agit, va venir batailler avec les autres petits SUV Premium.

Essai vidéo - Mercedes GLA : la Classe A des champs

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Il arrive en bon dernier, mais avec de solides arguments. En premier lieu, il a physique d'athlète. C'est un frimeur qui montre ses muscles à qui veut les voir. Le capot est long, les flancs sont sculptés comme les biceps d'un culturiste, les hanches sont larges, la ceinture de caisse haute. Ajoutez à cela des protections d'aile en plastique et des sabots de protection en chrome foncé, et c'est certain : il en impose.

Essai vidéo - Mercedes GLA : la Classe A des champs
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L'air de famille avec la berline compacte qui lui sert de base est évident, mais toutes les mensurations ont pris une taille dans l'opération. La largeur gagne 2 cm à 1,80 m, la hauteur 6 cm avec désormais 1,49 m. Mais c'est surtout la longueur qui fait un bond. Plus 12,5 cm, entièrement au bénéfice du porte-à-faux arrière, car l'empattement ne change pas d'un mm (2,70 m). Cependant cela ne déséquilibre absolument pas le profil, qui est même plus agréable que celui de la compacte. Feux de jour à LED, grosses jantes de 18 pouces sur notre modèle d'essai, barres de toit chromées parachèvent un grand méchant look, qui pourrait très bien provoquer le coup de cœur.

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À l’intérieur toutefois, on revient dans les clous. Le GLA reprend à quelques menus détails près la planche de bord de la Classe A. Le dessin est agréable, moderne. Les buses d'aération rondes et chromées dès le deuxième niveau de finition sont un signe distinctif des Mercedes d'aujourd'hui. Les possibilités de personnalisation sont légion. Coloris, textures, matériaux peuvent être personnalisés à loisir afin de se concocter un intérieur à son goût et à son image.

On retrouve par contre malheureusement un écran multimédia toujours situé en haut de la console centrale et intégré de façon très… moyenne dirons-nous poliment. Et qui n'est bien sûr toujours pas tactile puisque contrôlé par une molette située entre les sièges. Au moins l'ergonomie du système est-elle correcte.

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L'habitabilité est peu ou prou celle d'une Classe A, mais l'accessibilité aux places arrière est bien meilleure, facilitée par une découpe des portières cette fois-ci correcte, qui permet de s'installer à bord sans craindre le coup de la bosse. Et on gagne quelques cm en garde au toit. Du coup, c'est essentiellement le volume de coffre qui bénéficie de l'allongement global. Il gagne 80 litres par rapport à la compacte, et atteint maintenant les 421 litres. Banquette rabattue, Mercedes annonce 1 235 litres (et non 836 comme indiqué dans la fiche technique). Un volume enfin décent pour une famille de 4. Mais inférieur de beaucoup encore aux 460 litres d'un Q3 ou aux 480 litres d'un X1.


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Plus lourd que la berline, le GLA se dote des motorisations les plus puissantes du catalogue. Uniquement des 4 cylindres toutefois. Exit donc les 180, 160 CDI et 180 CDI. La gamme débute en essence avec le 200, un 1.6 de 156 ch, se poursuit avec le 250, un 2.0 de 211 ch pour culminer avec la surpuissante version 45 AMG de 360 ch. En diesel, on débute avec le 200 CDI de 136 ch et on bute sur le 220 CDI de 170 ch.

C'est un peu limite face aux offres concurrentes, un X1 va en diesel de 116 à 218 ch, et jusqu'à 306 ch en essence. Un Q3 propose 3 moteurs essence de 150, 170 et 211 ch. Le choix est (pour l'instant en tout cas) assez réduit.

Toutes les motorisations peuvent recevoir la transmission intégrale 4Matic (sauf le 200 essence). Et toutes peuvent bénéficier de la boîte à double embrayage 7G-DCT, qui est même imposée sur 250 et 220 CDI, tandis que les plus petits moteurs peuvent aussi recevoir une boîte mécanique à 6 rapports. Les consommations et rejets de CO2 sont annoncés comme étant "best in class" avec pour le 200 CDI 136 un minimum de 4,4 litres aux 100 km et 114 g de CO2 par km. Merci à l'excellent Cx de 0,29, le meilleur de la catégorie. Pour le reste des infos techniques, voir la page dédiée.


En ce qui nous concerne nous avons effectué notre parcours d'essai avec un ensemble 220 CDI 4Matic avec donc la boîte 7G-DCT imposée.