La crise espagnole

Ce samedi, le Parlement espagnol a mis fin à dix mois de crise politique en accordant sa confiance au chef du gouvernement Mariano Rajoy, qui dispose de la plus courte majorité jamais obtenue par un parti au pouvoir.

Des agences de voyage espagnoles recrutent des guides pour les chasseurs de Pokémons. L'une d'elles aurait déjà reçu plus de 2000 candidatures.

La cure d'austérité a porté ses fruits. L'industrie et l'immobilier repartent, tandis que les investisseurs étrangers affluent. Au prix d'une précarité qui explose.

La Commission européenne a repoussé d'éventuelles sanctions contre l'Espagne et le Portugal, qui n'ont pas respecté leurs objectifs de déficits publics. L'OCDE approuve, et appelle à abandonner purement et simplement les sanctions.

Un accord entre les centristes et les socialistes a été annoncé ce mercredi, deux mois après les élections législatives. Mais il manque encore des voix au leader du Parti socialiste ouvrier espagnol pour être assuré de son investiture le 1er mars prochain.

Les Espagnols votent ce dimanche pour élire leurs députés. Un scrutin décisif pour le gouvernement, qui tente de mobiliser l'électorat sénior face à la montée en puissance des nouveaux partis que sont Podemos à gauche, et Ciudadanos au centre-droit.

Le taux de chômage est reparti à la baisse en Espagne au deuxième trimestre, avec une réduction de 1,4 point par rapport au trimestre précédent. 62% des emplois créés sont des CDD.

Un promoteur immobilier espagnol pourrait annoncer lundi une éventuelle liquidation judiciaire, qui serait alors l'une des plus importantes en Europe de ces dernières années.

L'Espagne a laissé la crise derrière elle en 2014, avec une croissance de 1,4%. Mais la reprise est loin d'être visible pour tous les Espagnols et le chômage pèse en cette année électorale cruciale.

Le nombre des demandeurs d'emploi espagnols a encore reculé de 0,67% en juillet. Mais le chômage touche encore 4,42 millions de personnes, a annoncé lundi le ministère de l'Emploi.

Le PIB espagnol a progressé de 0,4% au premier trimestre et devrait augmenter de 1,2% sur l'ensemble de l'année. Mais le taux de chômage est toujours au plus haut en Europe, à près de 26%.

Le taux de chômage espagnol a terminé l'année 2013 sur une nouvelle hausse, à plus de 26%, et devrait rester longtemps encore le principal point noir d'une économie qui vient de renouer avec une faible croissance.

L'Espagne sort du plan d'aide européen, sort de récession, mais ne parvient pas à inverser sa courbe du chômage. Est-elle vraiment sur la voie de la guérison? Réponses d'Antonio Barroso, vice-président du cabinet de conseil Teneo.

La situation financière des banques espagnoles est plus grave que prévu. Plusieurs options sont sur la table pour les renflouer, mais un coup de pouce de l'Europe semble nécessaire.

La quatrième économie de la zone euro a enregistré une croissance de 0,1% au troisième trimestre. Malgré un chômage très élevé, certains analystes considèrent que le plus dur de la crise est passé.

Madrid vient de nationaliser la quatrième banque du pays, et s'apprête à annoncer une nouvelle réforme de son secteur bancaire. L'occasion de faire le point sur un problème qui fait trembler l'Europe

Les difficultés des banques espagnoles, accentuées par la récession, pèsent sur les Bourses et l'euro. La monnaie unique vient de tomber à son niveau le plus bas depuis juillet 2010.

Les membres de l'Eurogroupe ont donné leur accord pour que l'Espagne puisse ramener son déficit à 3% en 2014 au lieu de 2013. 30 milliards d'euros seront par ailleurs versés cet été pour aider les banques espagnoles. Les bourses remontent. Les taux obligataires espagnols baissent.

Le chef de file de l'Eurogroupe, Jean-Claude Juncker, refuse cependant de spéculer sur le calendrier et les montants.

Face au chômage record, la jeunesse hispanique est de plus en plus tentée par l'exil. Une fuite des cerveaux qui, à terme, risque de peser sur la compétitivité du pays.

Véritable institution en Espagne avec deux siècles d'existence, le loto de Noël ("Gordo") devrait battre des records de participation cette année. Les organisateurs attendent 3,6 milliards d'euros de recette contre 2,7 milliards l'an dernier.

Si le principe d'une aide de l'Europe est acté, il reste encore des zones d'ombres importantes à éclaircir. L'Expansion fait le point sur le plan de sauvetage des banques espagnoles.

L'Organisation applaudit les réformes du marché du travail qui ont permis une baisse des salaires. Elle exhorte Madrid à réduire encore plus les indemnités de licenciement.

Les prix en Espagne ont reculé pour le cinquième mois consécutif en juillet. Le pays est entré fin 2008 dans une profonde récession et son activité économique est nettement orientée à la baisse. Au deuxième trimestre, le recul du PIB espagnol a toutefois ralenti.

Les ministres des finances de la zone euro ont enteriné vendredi le principe d'une aide aux banques espagnoles pouvant aller jusqu'à 100 milliards d'euros, dont 30 milliards pourront être versés dès la fin juillet. Mais les marchés s'inquiètent.

Alors que le Portugal bascule, l'Espagne ne semble pas menacée dans l'immédiat. Mais pour combien de temps. Sa solvabilité n'est pas assurée et les risques qui pèsent sur son économie sont nombreux.

La course à la réduction du déficit public plombe l'économie et les banques, alors que le chômage se rapproche de son niveau record. Le risque? Un rejet massif de l'austérité par la population ou les régions... en 2013 par exemple.

L'aide sera versée autour du 12 décembre, selon le ministère de l'Economie espagnol. Elle servira à recapitaliser les établissements qui croulent sous les actifs toxiques.

Malgré l'approbation par l'Eurogroupe des modalités d'une aide aux banques espagnoles jusqu'à 100 milliards d'euros, les investisseurs redoutent le scénario catastrophe d'un sauvetage global de l'Espagne. Le taux d'emprunt à dix ans du pays atteint un nouveau record.

L'éclatement de la bulle immobilière en Espagne a ruiné des milliers de promoteurs qui ne survivent que par la grâce des banques. Des zombies économiques qui menacent de faire éclater tout le système bancaire, comme le montre l'affaire Bankia...