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13 millions d’enfants privés de rentrée scolaire à cause des guerres au Moyen-Orient

Le rapport publié jeudi par l’Unicef porte sur neuf pays et régions en guerre ou affectés par les conflits.

Le Monde avec AFP

Publié le 03 septembre 2015 à 05h20, modifié le 03 septembre 2015 à 08h25

Temps de Lecture 1 min.

Des enfants sortent d'une école dans un camp de réfugiés palestiniens à Damas en Syrie le 20 avril 2015.

Plus de 13 millions d’enfants sont privés d’école cette année en raison des conflits qui font rage dans plusieurs pays du Moyen-Orient, indique le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) dans un rapport publié jeudi 3 septembre. L’organisation déplore une « situation désastreuse ».

Le rapport de l’Unicef porte sur six pays et territoires en guerre ou instables (Syrie, Irak, Yémen, Libye, Territoires palestiniens, Soudan), ainsi que sur trois pays accueillant un grand nombre de réfugiés syriens (Jordanie, Liban et Turquie). « L’impact destructeur des conflits est ressenti par les enfants dans toute la région », résume Peter Salama, le directeur de l’Unicef pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord :

« Il ne s’agit pas seulement de dégâts matériels dans des écoles mais aussi du désespoir ressenti par une génération d’écoliers qui voient leur espoir et leur avenir brisés. »

Ecoles détruites, attaquées, trop dangereuses

Plus de 8 850 écoles en Syrie, Irak, Yémen et Libye ne peuvent plus accueillir les élèves parce qu’elles ont été endommagées ou détruites, abritent des familles déplacées ou sont occupées par des belligérants. Dans la bande de Gaza, les enfants utilisent les établissements scolaires comme refuges parce que leurs maisons ont été détruites. Il en est de même en Irak, où des écoles accueillent quelques-uns des trois millions de déplacés contraints de fuir leurs villes affectées par les violences, liées notamment au groupe djihadiste Etat islamique (EI).

En Syrie, au Soudan et au Yémen ainsi que dans une grande partie de la Libye, les parents n’envoient plus leurs enfants à l’école par crainte pour leur sécurité, ajoute l’Unicef. Aller à l’école comporte « plein de dangers » pour de nombreux enfants, souligne l’organisation qui a dénombré 214 attaques contre des établissements scolaires dans la région en 2014.

« En Syrie, le conflit a détruit deux décennies de travail en faveur de l’élargissement de l’accès à l’éducation ». Il a déplacé 7,6 millions de personnes à l’intérieur du pays et contraint plus de quatre millions d’autres à se réfugier à l’étranger. Dans les pays voisins, plus de 700 000 enfants syriens ne sont pas à l’école, en particulier en Turquie et au Liban où les écoles sont surpeuplées et manquent de moyens.

Lire aussi Article réservé à nos abonnés Au Liban, le désespoir des réfugiés syriens

Le Monde avec AFP

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